Le CNRST déploie un projet de résilience aux séismes: réseaux de surveillance, alerte précoce...
Ce projet sera mis en œuvre par le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST). Il vise à renforcer les réseaux de surveillance sismique et les capacités des cadres marocains en sismologie, à évaluer les systèmes d’alerte précoce, et à identifier les besoins pour l’extension géographique ainsi que les lacunes opérationnelles et techniques.
Le CNRST déploie un projet de résilience aux séismes: réseaux de surveillance, alerte précoce...
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
A. B.
Le 3 mars 2024 à 9h37
Modifié 4 mars 2024 à 9h58Ce projet sera mis en œuvre par le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST). Il vise à renforcer les réseaux de surveillance sismique et les capacités des cadres marocains en sismologie, à évaluer les systèmes d’alerte précoce, et à identifier les besoins pour l’extension géographique ainsi que les lacunes opérationnelles et techniques.
Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) a accueilli, le vendredi 1er mars, la cérémonie de lancement du projet "Renforcement de la résilience du Maroc aux séismes", destiné à consolider les réseaux de surveillance sismique et les capacités des intervenants dans ce domaine.
Fruit d'une collaboration entre l'UNESCO, le CNRST, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation et le gouvernement du Japon, ce projet d'une durée d'un an permettra aussi de renforcer l'expertise marocaine dans le domaine de la gestion du risque sismique.
Le projet, financé par le Japon à hauteur de 9 millions de DH, intervient en réponse aux contraintes constatées lors du séisme d’Al Haouz, et qui ont démontré la nécessité d’approfondir les connaissances sur les séismes et de prospecter les meilleures stratégies de nature à renforcer la résilience du Maroc pour faire face à de telles catastrophes.
Dans une allocution à cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, a mis en avant "l'expertise du Maroc en gestion du risque sismique", qui repose sur :
• Un comité scientifique national actif dans les domaines de la sismologie et la géophysique ;
• Une recherche scientifique en pleine croissance avec un nombre significatif d'articles indexés dans la base de données Scopus, qui a connu une augmentation de 54,3% depuis 2020.
Le ministre a également souligné que parmi les 1.000 nouveaux "doctorant-moniteurs", certains travaillaient sur la thématique des séismes et pourront réaliser des stages au Japon et/ou à l'UNESCO afin de renforcer leurs travaux de recherche et d'approfondir leurs connaissances dans ce domaine.
Nouveaux capteurs sismiques
Outre les programmes de R&D, le projet inauguré au CNRST vise à renforcer les capacités de l’Institut national de géophysique. Il permettra l'installation de 10 nouveaux capteurs sismiques et le remplacement d'au moins 10 autres jugés défaillants et/ou nécessitant des améliorations.
L’installation de ces nouveaux capteurs vise à la fois deux objectifs :
- Le renforcement du dispositif de surveillance dans l’axe Agadir-Azilal (zone à haut risque sismique) ;
- L’élargissement du réseau de détections à l’échelle nationale.
LIRE AUSSI
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!L’UNESCO s’associe au Japon pour renforcer la résilience du Maroc face aux séismes
Si vous voulez que l'information se rapproche de vous
Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsAppA. B.
Le 3 mars 2024 à 9h37
Modifié 4 mars 2024 à 9h58