À Yaoundé, Latifa Akharbach prône un dialogue renforcé entre les régulateurs africains et les plateformes numériques globales
La présidente de la HACA et présidente en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) Latifa Akharbach, a appelé à un dialogue renforcé entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques globales.
À Yaoundé, Latifa Akharbach prône un dialogue renforcé entre les régulateurs africains et les plateformes numériques globales
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Le 11 novembre 2023 à 10h03
Modifié 11 novembre 2023 à 10h04La présidente de la HACA et présidente en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) Latifa Akharbach, a appelé à un dialogue renforcé entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques globales.
Latifa Akharbach a pris part mercredi 8 novembre à la session d’ouverture d’un forum international organisé à Yaoundé, par le Conseil national de la communication du Cameroun, sur le thème "La régulation des médias sociaux : quelle collaboration entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques globales ?".
"Ce dialogue régulateurs-plateformes numériques a été initié, mené et institutionnalisé dans d’autres régions du monde, et il n’y a aucune raison qu’il n’existe pas pour notre continent, au bénéfice des citoyens africains qui ont le même droit que tous les citoyens du monde à un espace public numérique de confiance", a-t-elle déclaré.
"En transformant les usages, la technologie numérique a profondément changé l’impact des médias sur les individus et les sociétés ; ce qui a fait naître de nouveaux besoins de régulation et de responsabilisation de toutes les parties prenantes, y compris les autorités publiques et les citoyens-usagers des médias", a rappelé la présidente de la HACA.
"Cet effort de responsabilisation doit cibler et impliquer de manière spécifique les plateformes numériques globales, devenues les véritables autorités du marché de la production et de la circulation de l’information dans l’espace public virtuel global. La réalisation de l’intérêt général dans l’espace public médiatique ne peut être abandonnée à la seule loi de la compétition économique et au pouvoir de marché d’intérêts privés que sont les plateformes numériques globales", a-t-elle poursuivi.
Concernant la consolidation du modèle africain de régulation des médias, Latifa Akharbach a affirmé qu’il existait désormais en Afrique une demande sociale pour une régulation qui protège contre les risques sans contraindre la liberté.
Ce forum international s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du RIARC, plateforme continentale réunissant les régulateurs de 37 pays, dont la HACA assure la présidence jusqu’à fin 2024.
La délégation de la HACA à cet événement panafricain était également composée de Talal Salahdine, manager des affaires africaines et internationales et Younes Erbati, manager du suivi des opérateurs.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!Si vous voulez que l'information se rapproche de vous
Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsAppLe 11 novembre 2023 à 10h03
Modifié 11 novembre 2023 à 10h04