"Enaam Mayara sera accueilli avec un tapis rouge et une garde d'honneur cérémonielle conformément à tous les protocoles d'État", indique un communiqué de la Knesset.

La visite prévue est historique pour plusieurs raisons, poursuit la même source. "Premièrement, elle marque la toute première visite d'un haut responsable marocain à la Knesset. Deuxièmement, ce sera la première rencontre formelle en Israël impliquant des hauts responsables des deux pays depuis la reconnaissance par Israël du Sahara."

La Knesset déclare que cette visite du président de la Chambre des conseillers du Maroc s'inscrit dans la continuité de la visite qu'a effectuée le président de la Knesset, Amir Ohana, au Maroc il y a seulement trois mois. "M. Ohana a été le tout premier président de la Knesset à être invité pour une visite d'État dans un pays musulman."

Enaam Mayara recevra à son arrivé à Israël un accueil officiel, puis participera à une cérémonie lors de laquelle le drapeau du pays sera hissé au son de l'hymne national marocain qui retentira pour la première fois à la Knesset. Le responsable marocain signera ensuite le livre d'or de la Knesset, lors d'une cérémonie spéciale dans la salle d'État Chagall. Immédiatement après les cérémonies officielles, Amir Ohana et la délégation marocaine devraient tenir une réunion de travail, après quoi ils devraient faire une déclaration conjointe aux médias.

Commentant cette visite, Amir Ohana a déclaré : "C'est une visite sans précédent qui signale une nouvelle ère dans les relations Israël-Maroc. Autrefois, l'idée qu'un haut responsable marocain vienne en visite d'État en Israël était un rêve lointain. Aujourd'hui, c'est une réalité pleine d'espoir et de promesses, qui souligne le potentiel d'élargissement de la paix au Moyen-Orient. Je suis ravi d'accueillir et de féliciter mon ami, le président de la Chambre des conseillers, Enam Maayara, pour cette visite historique à la Knesset. Quelle meilleure façon d'exprimer les liens chaleureux entre nos nations qu'en favorisant des relations solides entre leurs parlements ?"