Le comité ministériel chargé du suivi de la situation de l'offre, du niveau des prix et des opérations de contrôle dirigées par la Direction de la concurrence, des prix et du dédouanement du ministère des Finances, a tenu sa deuxième réunion le mardi 4 avril 2023, afin de connaître l'état des approvisionnements, des prix et du contrôle pendant les douze premiers jours du Ramadan.

Après l'examen des rapports d'intérêts des secteurs concernés liés à cette période, le comité annonce dans un communiqué que l'offre de la plupart des biens de consommation de première nécessité dépasse la demande et couvre les besoins nationaux pendant le mois de Ramadan.

Le stock disponible de certains produits couvre les besoins de plusieurs semaines ou mois, incluant des matières agricoles dont les prix ont connu des pressions ayant conduit à leur hausse au cours des dernières semaines, en particulier les tomates, les oignons et les pommes de terre.

Le comité s'attend, durant les prochains jours, à une augmentation des quantités offertes sur les marchés pour la plupart de ces légumes, à l'approche de la maturité des cultures de printemps ; ce qui aura un impact positif sur la réduction de leurs prix.

S'agissant de la viande rouge, du début de l'année au 31 mars, l'équivalent de 9.000 tonnes de veaux ont été importés, ce qui a contribué à augmenter l'offre disponible et, par conséquent, à la stabilité de ses prix.

Quant à l'évolution des prix durant cette période, ils sont globalement stables par rapport au début du Ramadan ; et un groupe de matières a même enregistré une baisse, notamment les dérivés du blé dur comme la farine et la semoule.

Les prix d'un groupe de légumes ont également connu une baisse, dont la plus importante a concerné les tomates. Leur prix a diminué de plus de 17% par rapport au début du mois sacré, le prix moyen national actuel étant de 8,5 dirhams le kg, contre 10,5 dirhams au début du Ramadan. En revanche, les prix de l'oignon sec restent élevés, dépassant 15 dirhams le kg. Les prix de la pomme de terre sont stables, autour de 10,5 dirhams le kg.

Quant à la viande rouge, elle s'est stabilisée à environ 85 dirhams le kg de bœuf et 92 dirhams le kg d'agneau.

Ces prix restent élevés par rapport à la même période de l'année dernière, en raison de plusieurs facteurs internes et externes, tels que le manque de pluie que notre pays a connu au cours de l'année écoulée, les coûts de production élevés, ainsi que les répercussions de la hausse des matières premières importées, en plus de certaines conditions climatiques qui ont prévalu au début de cette année, explique le même communiqué.