"Les développements que nous connaissons actuellement nous imposent de passer à une nouvelle étape, et donc d'avoir une université garantissant des formations à vie", a-t-il indiqué, expliquant que "les étudiants peuvent faire leurs formations, décrocher des modules, partir travailler et revenir à l'université en gardant leurs modules, leur permettant ainsi de poursuivre leurs formations pour accompagner les changements des différents métiers".
Il y a de nombreuses problématiques dans l'enseignement supérieur, a-t-il par ailleurs ajouté, "relatives notamment aux langues et aux compétences. Si les jeunes n'en disposent pas, ils n'arriveront pas à intégrer le marché du travail. Pour ce qui est des langues, il y aura des diplômes obligatoires".
"Nous visons également à améliorer le volet relatif à la recherche scientifique pour répondre aux normes internationales, mais aussi aux besoins au niveau national, tels que les recherches au sujet de l'eau, de l'énergie et ce qui porte sur les volets sanitaire et socio-économique, le but étant de rendre les entreprises nationales attractives et d'améliorer leur compétitivité."
"Cette année, nous avons lancé les postes de docteurs-moniteurs, qui sont au nombre de 1.000. Ils seront portés à 1.500 chaque année à partir de l'année prochaine. Ce sont des personnes qui font leur doctorat, en y travaillant à plein temps, avec une obligation de mobilité internationale d'une année sur trois ans. Pour l'instant, nous n'avons pas encore fixé le montant de la bourse qui leur sera allouée. Elle sera entre 5.000 et 7.000 DH par mois, afin de motiver les doctorants à se focaliser sur leur doctorat."
"Nous devons investir dans nos jeunes pour remplacer les enseignants qui prendront leur retraite dans les prochaines années", a-t-il conclu.
Le 8 décembre 2022 à 17h18
Modifié 8 décembre 2022 à
17h19