Variole du singe : un cas confirmé et un autre suspect à ce jour au Maroc
Le Maroc a enregistré, à ce jour, un cas confirmé et un autre suspect de variole du singe. Sept autres cas se sont révélés négatifs.
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Le 15 juin 2022 à 12h53
Modifié 15 juin 2022 à 13h08Le Maroc a enregistré, à ce jour, un cas confirmé et un autre suspect de variole du singe. Sept autres cas se sont révélés négatifs.
En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers mardi 14 juin, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a relevé que son département a grandement bénéficié de l’expérience qu’il a accumulée dans la lutte contre la Covid-19 et Ebola, pour faire face aux virus et aux maladies par la vigilance et la veille, puis le diagnostic et le suivi des cas.
Le ministre a fait savoir qu’un plan a été élaboré au niveau régional pour suivre les cas potentiels. Il a noté que les unités relevant du ministère au niveau des postes frontaliers effectuent facilement le diagnostic des cas suspects de "variole du singe", et peuvent alerter le ministère de la Santé pour prendre les mesures qui s’imposent au niveau régional.
Ces mesures consistent à confiner les personnes infectées chez elles et à les traiter en fonction de leurs symptômes, a-t-il précisé. "Il n’y a pas de traitement spécial pour le monkeypox", a-t-il également souligné.
La détection du monkeypox au Maroc se fait par le diagnostic clinique et de laboratoire, a expliqué le responsable gouvernemental. Quatre laboratoires ont été réservés à cet effet : le laboratoire national de prévention, le laboratoire militaire de Rabat, le laboratoire militaire de Marrakech et l’Institut Pasteur à Casablanca.
Khalid Ait Taleb a souligné que "le ministère ne voit pas la nécessité d’augmenter le nombre de ces laboratoires, parce que la maladie est peu répandue et la situation maîtrisée dans les zones frontalières et sur le plan de la formation des professionnels".
(Avec MAP)
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