A la Chambre des conseillers, le ministre a fait état d’une hausse des contaminations, qui ont culminé le mardi 14 juin à 1.677 cas. « Ce qui est rassurant, c’est l’absence de cas graves et de décès ; le taux d’occupation de la réanimation est de 0,36%. »

C’est le sous-variant « Omicron BA.2 » qui est actuellement dominant au Maroc, a indiqué Khalid Ait Taleb. Malgré le niveau de transmission actuel, le taux de létalité de ce variant a tendance à baisser proportionnellement au nombre de mutations.

Le ministre a imputé la recrudescence des cas positifs, enregistrée ces derniers jours au Maroc, à la levée des mesures préventives et au relâchement constaté chez les citoyens, notamment l’absence du port du masque, ainsi qu’aux voyages et rassemblements qui augmentent à l’approche de la saison estivale.

Appelant les citoyens à assumer la responsabilité de cette hausse des infections, Khalid Ait Taleb a écarté tout durcissement des restrictions, « étant donné que le monde entier les a levées et essaie plutôt, désormais, de cohabiter avec le virus ».

Le Royaume a développé une immunité d’abord à la faveur de la campagne nationale de vaccination, puis à la suite des contaminations enregistrées, a relevé le ministre. « Le virus s’avère nuisible à l’économie plus qu’à la santé. »

Il a appelé les personnes vulnérables ayant reçu la troisième dose du vaccin anti-Covid-19 il y a plus de six mois à recevoir la dose de rappel, insistant sur l’obligation de se faire vacciner pour les personnes qui ne l’auraient pas encore fait.