Incident au Sahara : les précisions de la Minurso
La mission des Nations unies pour le Sahara a démenti les propos attribués à son chef, Alexander Ivanko, sur une frappe aérienne ayant visé un convoi du polisario.
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Le 27 avril 2022 à 12h27
Modifié 27 avril 2022 à 17h40La mission des Nations unies pour le Sahara a démenti les propos attribués à son chef, Alexander Ivanko, sur une frappe aérienne ayant visé un convoi du polisario.
"Nous avons reçu des éclaircissements de notre mission de maintien de la paix au Sahara, concernant des informations prétendant que l’envoyé spécial, Alexander Ivanko, avait déclaré qu’une frappe aérienne avait touché un convoi de véhicules du polisario qui transportait des armements", a indiqué le porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations unies, Farhan Haq, lors d’un point de presse mardi 26 avril. "L’envoyé spécial n’a pas dit cela", a-t-il déclaré.
La Minurso a pu se rendre sur les lieux de l’attaque présumée du 13 avril. Elle y a trouvé trois véhicules - deux camions et un véhicule léger - qui semblaient avoir été touchés par des munitions aéroportées, a-t-il ajouté.
La Minurso n’a pas pu confirmer s’il y avait eu des victimes dans l’incident. Cette information a été dûment communiquée au Conseil de sécurité le 20 avril, a conclu le porte-parole adjoint.
Selon un texte relayé le 21 avril dernier par le Forum FAR-Maroc, le chef de la Minurso aurait affirmé, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies du 20 avril, que "les Forces armées royales visaient un convoi de camions transportant des armes et des munitions, le 10 avril 2022".
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