Lors de sa sortie médiatique, le porte-parole du gouvernement mauritanien a démenti la version algérienne et, par la même occasion, écarté toute implication du Maroc, accusé par l’Algérie d’avoir "assassiné des civils de pays voisins dans le Sahara".

Mohamed Mae El Eneine Ould Ayeh a assuré que la Mauritanie "n’était pas visée par l’attaque qui a eu lieu le dimanche 10 avril hors des frontières du pays". Et de préciser : "cet incident ne mérite aucun communiqué officiel de la part du ministère des Affaires étrangères."

Le porte-parole du gouvernement mauritanien a conclu son intervention en présentant ses condoléances aux familles des victimes qui ont péri dans cet incident.

Dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, relayé le mardi 12 avril par l’agence de presse APS, l’Algérie a condamné "énergiquement les assassinats ciblés commis au moyen d’armes de guerre sophistiquées par le Royaume du Maroc, en dehors de ses frontières internationalement reconnues, contre des civils innocents, ressortissants de trois pays de la région".