Radars fixes : les réclamations des infractions bientôt externalisées
Le nouveau plan national de contrôle routier, pour la période 2022-2024, prévoit l’externalisation des réclamations des infractions liées aux radars fixes aux agences Al Barid Bank et Barid Cash.

Radars fixes : les réclamations des infractions bientôt externalisées
Le nouveau plan national de contrôle routier, pour la période 2022-2024, prévoit l’externalisation des réclamations des infractions liées aux radars fixes aux agences Al Barid Bank et Barid Cash.
L’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a présenté, lundi 17 janvier lors d’une conférence de presse, le plan national de contrôle routier pour la période 2022-2024, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la sécurité routière 2017-2026.
Vers plus de 550 radars nouvelle génération
Cette rencontre a été l’occasion de lancer officiellement l’opération Radars Fixes. Elle prévoit de mettre en service, progressivement, plus de 550 radars (nouvelle génération) dans les différentes régions du Royaume, contre 140 radars opérationnels aujourd’hui.
Ces nouveaux radars disposent d’un ensemble de caractéristiques techniques et fonctionnelles. Parmi elles, la surveillance des excès de vitesse, du respect du feu rouge, du dépassement de la ligne continue et de la circulation sur les voies interdites.
Ces radars de nouvelle génération permettent également de surveiller plus d’un véhicule en même temps (jusqu’à 24), en plus de leur capacité à surveiller la vitesse moyenne des véhicules, à distinguer les véhicules légers des véhicules lourds et à identifier simultanément les plaques minéralogiques des véhicules.
S’attardant sur les nouveautés du plan de contrôle, Benacer Boulaajoul, directeur général de la NARSA, a fait savoir, dans une déclaration à la MAP, que les réclamations des infractions liées aux radars fixes seront externalisées et confiées aux agences Al Barid Bank et Barid Cash.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’achèvement des chantiers de modernisation des services de l’Agence en termes de digitalisation. Il s’agit notamment du volet lié à l’amélioration et à la mise à niveau des services de proximité rendus aux usagers et au respect des délais légaux.
Côté communication, M. Boulaajoul a dévoilé, par la même occasion, le lancement d’une campagne relative au contrôle des infractions liées aux radars fixes nouvelle génération.
Cette initiative accompagnera aussi ce processus en diffusant des capsules télévisées et numériques à titre de sensibilisation, et en tirant profit des programmes radios produits par la NARSA, en partenariat avec des acteurs publics.
Des commissions régionales et une commission centrale
Le plan, présenté par Benacer Boulaajoul, a été élaboré suite à l’analyse de l’état des lieux des accidents de la circulation, en fonction des espaces et des causes principales, et suite à la délimitation des tronçons et axes routiers accidentogènes. Un programme d’investissement, de gouvernance et d’évaluation figure aussi dans le projet.
M. Boulaajoul a souligné que la mise en œuvre de ce plan entend coordonner, en guise de complémentarité, les opérations de contrôle routier commandées par les différents acteurs concernés, à même de fournir les moyens et les équipements nécessaires pour mener à bien leurs missions.
L’opérationnalisation de ce plan national sera actée sous la supervision d’une commission centrale de commandement et d’orientation, a-t-il précisé. Elle sera épaulée par des commissions régionales implantées dans chaque région du Royaume.
(Avec MAP)
Radars fixes : après dix ans de retard, le Maroc passera de 120 à 672 unités d’ici 2022