Les tests sanguins d'individus n'ayant reçu que deux doses ont révélé une réduction de plus de 25 fois des niveaux d'anticorps contre le nouveau variant par rapport à une version antérieure du virus, ont précisé Pfizer et BioNTech, mercredi 8 décembre, dans un communiqué.

Cette découverte révèle que deux doses à elles seules "peuvent ne pas être suffisantes pour protéger contre l'infection" par la nouvelle souche, ont indiqué les deux compagnies.

Selon la même source, les échantillons de sang obtenus auprès de personnes un mois après avoir reçu une dose de rappel ont montré des anticorps neutralisants contre Omicron comparables aux niveaux d'anticorps contre une version précédente du virus après deux doses.

Depuis que l'Afrique du Sud a signalé pour la première fois le variant à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il a été confirmé dans 23 pays. Ce nombre devrait augmenter, selon l'OMS.

(Avec agences)