La police espagnole confirme que Brahim Ghali est hospitalisé en Espagne sous une fausse identité
L'identité de Brahim Ghali a été vérifiée par la police espagnole. Son admission à l'hôpital sous une fausse identité a été établie. La police fera rapport au juge, chargé de l'affaire et qui l'avait convoqué en audition.

La police espagnole confirme que Brahim Ghali est hospitalisé en Espagne sous une fausse identité
Le 5 mai 2021 à 15h50
Modifié le 5 mai 2021 à 16h14L'identité de Brahim Ghali a été vérifiée par la police espagnole. Son admission à l'hôpital sous une fausse identité a été établie. La police fera rapport au juge, chargé de l'affaire et qui l'avait convoqué en audition.
La Razon rapporte que Brahim Ghali est toujours sous respiration assistée et les agents de police se sont rendus à l'hôpital de Logroño pour vérifier son identité, à la demande de l'Audiencia Nacional, juridiction espagnole chargée des affaires internationales ou nationales d'envergure.
Selon les sources consultées par le média espagnol, les médecins ont fourni à la police le dossier d'admission et le dernier rapport médical, daté du mercredi 5 mai, ainsi que d'autres documents hospitaliers administratifs.
Il est confirmé qu'il y a été admis sans aucune pièce d'identité accompagné d'un médecin algérien qui a fourni un document, rédigé en français, dans lequel une fausse identité algérienne était déclarée.
L'unité de police prévoit d'envoyer ce jeudi au juge un rapport complet sur l'état de santé de Ghali. Il est probable que le juge Pedraz décide de reporter l'audition pour vendredi, jusqu'à ce qu'il soit en mesure d'y répondre.
Cette audition concerne la plainte déposée par le dissident espagnol El Fadel Breika, pour les crimes présumés de détention illégale et de torture.
Dans une déclaration faite par le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU à Genève, Breika dénonçait «la répression et les graves exactions commises par les tortionnaires du Polisario contre les habitants des camps de Tindouf sous la tutelle des autorités algériennes."
"Mon corps montre encore les blessures et les marques de torture que j'ai subies au cours des cinq derniers mois de détention dans les prisons secrètes du Polisario, avec l'approbation du gouvernement algérien", a déclaré Breika dans son témoignage devant les membres du HCR, affirmant que tous les opposants à l'idéologie du Polisario sont systématiquement torturés et soumis à des abus cruels.
«Mon enlèvement était aussi un acte de vengeance de la part des services de renseignement algériens, qui ont participé à mes interrogatoires et à mes tortures», a-t-il déclaré.