David Goeury : La carte politique au Maroc ne va pas trop changer en 2021

Pour ce chercheur associé au Centre Jacques Berque à Rabat, les élections de 2021 ne changeront pas profondément la carte politique actuelle. Anticipant une faible participation, il considère que les dynamiques actuelles vont aboutir à un jeu à somme nulle, avec au mieux un resserrement de la coalition gouvernementale autour de deux ou trois partis. 

David Goeury : La carte politique au Maroc ne va pas trop changer en 2021

Le 3 février 2021 à 20h58

Modifié 10 avril 2021 à 23h17

Pour ce chercheur associé au Centre Jacques Berque à Rabat, les élections de 2021 ne changeront pas profondément la carte politique actuelle. Anticipant une faible participation, il considère que les dynamiques actuelles vont aboutir à un jeu à somme nulle, avec au mieux un resserrement de la coalition gouvernementale autour de deux ou trois partis. 

David Goeury est membre du laboratoire "Médiations. Sciences des lieux, sciences des liens" de Sorbonne Université. Il participe à l'initiative Tafra et au programme ERC Tarica.

Chercheur associé au Centre Jacques Berque de Rabat, il est aussi l’un des meilleurs spécialistes et analystes du processus électoral au Maroc, avec un intérêt particulier pour le sujet de la régionalisation avancée et le développement des territoires.

Il vient de publier "une analyse comparée des territorialités du vote en Tunisie et au Maroc" avec Gilles Van Hamme et Maber Ben Rebbah et une réflexion sur "la fin des notabilités urbaines au Maroc" avec Olivier Deau dans la revue Maghreb Machrek.

Avec l’organisation Tafra, il a aussi cartographié et analysé les résultats électoraux au Maroc depuis 2002. Ses travaux ont été publiés dans deux ouvrages : « Le Maroc vote. Les élections législatives en chiffres (1963 à 2011) » et « La responsabilité des élus dans le cadre de la régionalisation avancée ».

Il nous parle dans cette interview des enjeux des nombreux scrutins qui seront organisés en 2021 et nous livre son analyse des dynamiques politiques et partisanes actuelles. 

- Médias24 : En tant que chercheur, vous avez suivi et analysé plusieurs scrutins au Maroc. Chacun avait des enjeux particuliers. Quels sont à votre avis ceux des scrutins de 2021 ? 

- David Goeury : Il y a d’abord un enjeu régional. Ces élections seront l’occasion d’avoir le premier bilan de la régionalisation avancée. Et vu le nouveau dispositif de prise de décision qui renforce les prérogatives des régions, on voit bien que tous les partis se positionnent sur ce scrutin qui devient un véritable enjeu de pouvoir. 

Il y a aussi les élections locales. L’écrasante majorité des grandes villes sont dirigées par le PJD. Il y a donc tout un bilan local à défendre. Le PJD va se retrouver dans un exercice nouveau : celui de la reddition des comptes par rapport à son électorat, et surtout ses militants qui sont particulièrement nombreux dans les métropoles marocaines. Or, ces derniers ont des appréciations assez diverses du bilan des six dernières années à l’échelle locale. 

Le PJD a pu certes faire émerger au sein des conseils municipaux qu’il préside de nouvelles figures locales. Cependant, on sent une forme de déception de la part de la jeunesse du PJD. Surtout que le parti avait investi, pour la présidence de ses conseils, souvent les militants les plus anciens. Or, ils se sont retrouvés à la tête de très grandes municipalités complexes sans toujours réussir à mener des projets emblématiques à terme. 

Cette lecture régionale et locale est souvent occultée, car on est focalisé sur les élections législatives nationales. Ce qui, pour moi, est une grosse erreur d’interprétation des enjeux…

- L’enjeu selon vous est donc plus local, régional que national ? 

Il n’y a pas que cela. Car il ne faut pas oublier qu’on aura en plus des régionales et des communales une série de scrutins : les élections syndicales, celles des chambres professionnelles, les élections patronales…

Il va y avoir toute une séquence de mobilisation des électeurs et de réseaux militants. Les élections syndicales pour la chambre des conseillers est le moment par excellence où les partis remobilisent leur cœur militant. C’est un enjeu très important, surtout quand on sait que les syndicats sont souvent directement liés aux partis. 

Pour avoir une alternance politique, il faut soit une désaffection des militants du PJD, soit la mobilisation de nouvelles forces politiques

Et puis, il y a les chambres professionnelles, commerce et industrie, pêche, agriculture, artisanat… Là aussi, il y a une remobilisation des réseaux de militants surtout dans des rapports de notabilité, des équilibres de pouvoir, qui touchent plus le milieu rural et les villes moyennes, mais qui jouent un rôle important dans la préparation des élections qui suivront. 

- Mais pour vous, les législatives ne sont pas le gros enjeu dans cette séquence que l’on va vivre en 2021 ? 

Les enjeux ne sont pas perçus de la même façon par les partis politiques. Les élections des chambres professionnelles préparent l’élection pour la chambre des conseillers qui est composée grâce au scrutin indirect des élus territoriaux, des syndicalistes, des représentants des chambres professionnelles, du patronat… Il y aura donc beaucoup de négociations électorales, parce que ça permet notamment de compenser les situations de coalition. Les petits partis peuvent arriver à avoir des soutiens pour se faire élire à la chambre des conseillers, alors qu’ils ont beaucoup de mal à obtenir désormais des élus à la chambre des représentants. Cela ouvre alors une phase intense de négociations qui va se prolonger au niveau de la présidence des communes, des conseils provinciaux, des régions. On assiste alors à une logique complexe de construction de coalitions emboîtées à toutes les échelles électorales. 

Ces mécanismes sont très bien maîtrisés par les partis. De plus, l’élection législative nationale de la chambre des représentants ne verra pas la victoire d’un parti majoritaire. Donc il y aura forcément des coalitions. Toutes ces élections préalables préparent la logique de coalition gouvernementale notamment avec un principe de compensation pour les partis qui seront dans l’opposition. 

- Pour certains, le principal enjeu aussi bien pour les législatives que les communales, c’est « l’alternance » après 10 ans de gestion du PJD. On dit qu’il y a un effet d’usure, que les gens veulent passer à autre chose…

Je ne partage pas cette représentation à l’échelle nationale. Que signifie l’alternance quand vous avez une vaste coalition au pouvoir ? On ne peut pas parler d’alternance comme dans le cadre d’un bipartisme. C’est plus un discours qui est porté par un certain nombre de personnes, mais qui ne colle pas à la réalité du mode de gouvernement. L’enjeu sera de savoir quels partis seront dans le gouvernement et notamment si le PAM quitte l’opposition.

En revanche dans les grandes métropoles comme Agadir, Tanger, Rabat, on peut parler d’alternance, le PJD ayant la majorité absolue. 

On n’a pas vu l’apparition de mouvements civiques qui amèneraient à remobiliser un électorat urbain

Par ailleurs, il y a des réalités électorales qu’il ne faut pas omettre. Je m’interroge par exemple sur la capacité de mobilisation de l’électorat en milieu urbain, là où le PJD a la plus grande assise. Derrière le discours de l’alternance, il faut réfléchir à la nature de la mobilisation électorale. Or, on observe une baisse de la participation aux élections dans les grandes villes. 

Dans les métropoles et dans nombre d’arrondissements urbains, on est à moins de 20% de participation réelle. On est dans une situation de désaffection électorale. Et dans ces métropoles, la dernière structure politique capable de mobiliser un électorat, est le PJD, autour de ses réseaux militants historiques. 

Pour avoir une alternance politique, il faut donc soit une désaffection des militants du PJD qui auraient été déçus, soit la mobilisation de nouvelles forces politiques…

- Est-ce qu’il y a une autre alternative aujourd’hui au PJD en termes de force de mobilisation et d’ancrage local notamment dans le milieu urbain ? 

Actuellement, les alternatives paraissent très fragiles. On n’a pas vu l’apparition de mouvements civiques qui amèneraient à remobiliser un électorat urbain. On avait observé en 2015 une exception à Rabat dans l’arrondissement Agdal-Ryad avec la FGD, mais la FGD est-elle capable de renouveler cette mobilisation et surtout de l’élargir à d’autres zones urbaines ? Je n'en suis pas sûr. L’arrondissement Agdal-Ryad est une exception sociologique au Maroc.

- Le débat électoral en 2015 et en 2016 était polarisé entre islamistes et modernistes, PJD et PAM. Là, on voit bien qu’on est sorti de ce discours ou de ce clivage. Pour certains politiques, l’enjeu de ces élections se joue autour de questions de développement économique, de relance, de mise en place du nouveau modèle de développement… Partagez-vous cette analyse ? 

Quand on parle des élections, il est difficile de dire qu’on a une uniformité territoriale au Maroc. Durant les dernières élections, on a voulu construire un clivage entre religieux et modernistes. Il s’est avéré en fin de compte, au vu des résultats, que le clivage était surtout urbain/rural. 

Le PJD a un fort ancrage dans les milieux urbains, avec des réseaux électoraux solides, des militants formés, membres de la classe moyenne et qui pour l’instant restent très fidèles au parti. Alors que le PAM s’appuie sur des notabilités qui ont des ancrages territoriaux plus ruraux. Sa réussite aux élections de 2016 s’est faite au dépens d’autres partis par le débauchage de certaines figures de l’Istiqlal ou du RNI. C’est ce réseau de notables qui lui a permis d’étendre son influence, et non son discours moderniste ou son programme. 

En dehors des métropoles, la question de l’influence des notabilités reste déterminante

Au vu de cette situation, il me paraît peu probable que ces élections soient l’occasion d’un débat national autour des enjeux de développement ou des pistes de relance de l’économie. Les partis politiques misent avant tout sur des fiefs électoraux. Cette dimension territoriale de nombreux partis réduit leur capacité à développer une campagne électorale à même de nourrir un débat national. 

Le RNI est l’un des rares partis à avoir préparé les échéances électorales par un système de mobilisation bien en amont des élections, notamment en essayant de mobiliser la jeunesse urbaine… Mais devant l’ampleur de la désaffection politique en milieu urbain, il reste ainsi, malgré toute cette mobilisation, très dépendant de ses réseaux historiques. 

On ne peut pas présumer des résultats de cette série d’élection, mais force est de constater qu’actuellement il n’y pas de dynamiques politiques qui s’enclenchent. 

- Le RNI a pris la place du PAM en tant que principal rival du PJD, en tout cas dans le débat politique. Est-ce une réalité ou juste une vue de l’esprit ? 

Le PJD occupe une position très solitaire avec un électorat urbain. Il a été rejoint à partir de 2016 par la FGD. Mais la FGD a perdu son électorat de villes moyennes, de militants de gauche très investis dans des conflits locaux pour capter un nouvel électorat urbain francophone. Alors, si le parti avait réalisé des scores supérieurs à ceux de l’USFP et du PPS dans toutes les métropoles marocaines, ces résultats électoraux sont restés très faibles, très loin de ceux du PJD. 

A l’opposé, l’USFP et le MP sont complètement exclus des zones urbaines et s’appuient désormais sur des réseaux de notabilité provinciale. 

Et entre les deux, il y a un axe RNI, PAM, UC, qui se trouve dans une position intermédiaire, mais avec une grande porosité entre ces trois partis. Ils sont presque dans un jeu à somme nulle en fait. Le PAM monte, le RNI baisse. Le RNI monte, le PAM baisse. Et puis en fonction des moments et des transactions électorales, vous allez avoir des notabilités qui vont privilégier soit le PAM soit le RNI. Et si une notabilité est exclue d’un des deux partis, elle va automatiquement choisir l’autre parti pour se présenter quand même. 

Les partis autres que le PJD ne misent pas sur la participation parce qu'elle ouvre une boîte noire. On ne sait pour qui voteraient les citoyens qui ne votent plus depuis longtemps

Cette histoire de leadership est intéressante. Prenez l’exemple des élections partielles de Sidi Ifni où il y a eu une très grande rivalité entre le RNI et l’USFP à cause du conflit entre Bouaida (RNI) et Belfqih (USFP) au sein du conseil régional de Guelmim Oued Noun. Pour défendre son président mis en minorité au sein du conseil, le RNI a fait campagne contre le frère de Belfqih qui se présentait comme député à Sidi Ifni. Et pour cela, le RNI a choisi comme candidat une notabilité du PAM qui s’était présentée aux législatives de 2016 contre le candidat du RNI à Tiznit, fief de Aziz Akhannouch. C’est donc un Pamiste qui s’était présenté contre le RNI aux législatives, qui a pris l’étiquette RNI pour aller battre l’Usfpésite Belfqih, un an plus tard lors des législatives partielles. Cette situation montre bien ce rôle des notabilités, et de transhumance entre RNI et PAM en fonction des circonstances. 

Les élections au Maroc ne se jouent pas en fait à la liste nationale. Mais dans les circonscriptions territoriales. Les comportements électoraux sont bien sûr de plus en plus uniformes au sein des grandes métropoles. Mais en dehors des métropoles, la question de l’influence des notabilités reste déterminante. 

- Au vu du taux de participation qui s’annonce très faible, le PJD pourrait donc garder son leadership, puisqu’il est prouvé que la faible participation profite toujours aux islamistes…

On avait déjà noté cela en 2011. Plus la participation est faible, plus le PJD réalise des scores élevés. C’est flagrant dans le grand Casablanca aux élections communales de 2015. Dans les arrondissements de Casablanca où la participation a été très faible, le PJD a réalisé ses meilleurs scores alors que dans les communes périphériques plus rurales où la participation est bien plus élevée, le PJD réalise des scores modestes, voire n’est pas arrivé à présenter de candidats par manque de militants. 

Le problème, c’est que les autres partis ne misent pas sur la participation. Parce que la participation ouvre une boîte noire. On ne sait pour qui voteraient les citoyens qui ne votent plus depuis longtemps ou qui n’ont jamais voté, comme les jeunes. 

L’Istiqlal reste un parti important qui peut envisager, du fait de son poids électoral, de peser sur les négociations de coalition.

En fait, les partis politiques ne veulent pas prendre ce risque. Ils préfèrent continuer avec un taux de participation faible, où ils arrivent à estimer les grandes tendances. Appeler à une vaste mobilisation qui augmenterait la participation de manière significative serait source de beaucoup d’incertitudes. Le PJD est le premier parti du Maroc avec seulement 6,6% du corps électoral. Donc une mobilisation de 5% de l’électorat pourrait profondément changer le paysage politique.

Pour autant, on ne peut pas savoir quels seraient les partis qui bénéficieraient de la mobilisation. 

Certains partis en très grande difficulté, comme l’USFP par exemple, n’appellent plus à la participation. Usés par le pouvoir, ils se disent qu’ils seront forcément perdants…

- Que pensez-vous du changement du quotient électoral, source d’une grande tension entre le PJD et les autres partis ? Les islamistes y voient une tentative d’affaiblir leur poids électoral de manière illégitime…

C’est en effet une solution d’ingénierie électorale qui empêchera ce que seul le PJD arrive à faire : avoir deux élus d’un même parti dans une même circonscription. En changeant le quotient électoral, le PJD sera mécaniquement affaibli, quelle que soit la situation. On affaiblit donc le PJD, non par le moyen d’une alternative programmatique, mais en limitant sa capacité à avoir plus d’élus. 

Et cela risque en fait d’affaiblir la représentation dans les centres urbains. Puisque on sera dans une situation où quel que soit le nombre de voix recueillies par un parti, il n’aura qu’un seul élu. 

- Cela ne risque-t-il pas de balkaniser le champ politique ? 

La balkanisation a beaucoup régressé. Elle a atteint son sommet en 2007, mais depuis 2011 et 2016, on a eu une réorganisation du champ politique autour de huit forces politiques majeures. A partir de ce moment-là, on voit bien qu’à travers le quotient électoral, on essaie plutôt de jouer sur le problème des négociations d’alliances gouvernementales. 

- Et les partis traditionnels, l’Istiqlal, l’USFP, le PPS, on a l’impression qu’ils ne comptent plus dans le jeu politique...

L’USFP et le PPS sont dans des situations où ils jouent leur survie parlementaire à chaque élection. Le PPS n’est pas arrivé par exemple à avoir un groupe parlementaire en 2016. Et l’USFP a failli perdre son groupe parlementaire lors des législatives partielles. Le RNI a joué un rôle important pour l’aider à se maintenir en soutenant des candidats USFP. Donc, ce sont deux partis qui connaissent une désaffection de leur électorat historique, les militants urbains. Ils ont perdu cet électorat et ont basculé vers un électorat provincial, de petites villes mais aussi de figures rurales en misant sur des notabilités. Résultat : ces deux partis sont aujourd’hui dans une configuration où ils essaient de se maintenir dans des situations de négociations de coalition, mais sans peser réellement sur les grands arbitrages car ils sont vraiment fragilisés.

Malgré l’enchaînement de tous les scrutins sur une même année, il y a une hésitation des partis à rentrer en campagne.

L’Istiqlal reste en revanche un parti important qui peut envisager, du fait de son poids électoral, de peser sur les négociations de coalition. Mais là aussi l’Istiqlal a connu un désengagement de son électorat urbain et s’appuie sur des électeurs de villes moyennes. L’Istiqlal est en compétition avec le PAM et le RNI… D’ailleurs, en 2016, l’Istiqlal a perdu un certain nombre de candidats qui ont été captés par le PAM, mais il a lui aussi capté des anciens candidats PAM, notamment le clan Darhou à Jerada, le PAM ayant donné son investiture au clan Toutou. 

Autre problème pour l’Istiqlal, c’est sa présence dans l’opposition, alors qu’il s’était forgé une identité de parti de gouvernement. Il se retrouve dans une situation difficile. Les performances du parti en 2007 avaient été portées par ses jeunes de la génération Ghellab, Baddou, Héjira qui était dans le gouvernement Jettou… Dans l’opposition, c’est beaucoup plus difficile de faire entendre sa voix même si son secrétaire général actuel Nizar Baraka a été ministre et président du CESE. 

- Votre analyse des choses nous donne l’impression que la carte politique ne va pas trop changer en 2021...

Comme il y a une érosion de certains partis et un renforcement de certains autres, je pense qu’on restera dans un jeu à somme nulle. On s’oriente sans doute vers un resserrement des coalitions, mais pas vers un changement profond de la carte politique. 

L’enjeu pour les partis serait de pouvoir établir une coalition gouvernementale de deux ou trois partis. C’était déjà l’espoir en 2016 du PJD et de l’Istiqlal, qui espéraient faire une coalition à trois partis avec le PPS. 

Cet espoir est porté actuellement par le PAM qui envisage de faire une coalition à deux partis avec le PJD. Ça serait pour le PAM l’occasion d’entrer dans le gouvernement et de sortir enfin de l’opposition, place qu’il occupe depuis sa fondation. Il y a beaucoup d’élus PAM qui souhaiteraient être au gouvernement, pour pouvoir mener des politiques nationales et pour renforcer leur position sur le terrain.  

Malgré l’enchaînement de tous les scrutins sur une même année, il y a une hésitation des partis à rentrer en campagne. Les partis peinent à s’organiser avec leurs militants, à tenir des congrès, voire à mener des discussions internes. La situation exceptionnelle du fait de la pandémie n’est pas non plus favorable à une mobilisation électorale importante vu les restrictions dans l’organisation d’évènements ou de rassemblements. Et je ne suis pas sûr que les webinaires soient les lieux favorables pour la mobilisation partisane.   

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