Covid-19: une start up paloise lance le crochet anti-virus
Poignées de porte, sonnettes ou boutons d'ascenseurs sont devenus avec le Covid-19 des obstacles redoutés pour éviter la transmission du Covid-19 : une petite entreprise de Pau vient de mettre sur le marché "Yanook", un petit crochet multi-usages se substituant à la main.
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Naceureddine Elafrite
Le 25 avril 2020 à 13h30
Modifié le 10 avril 2021 à 22h31Poignées de porte, sonnettes ou boutons d'ascenseurs sont devenus avec le Covid-19 des obstacles redoutés pour éviter la transmission du Covid-19 : une petite entreprise de Pau vient de mettre sur le marché "Yanook", un petit crochet multi-usages se substituant à la main.
"C’est en observant vivre mes enfants, ma famille, que je me suis rendu compte de la quantité de choses que l’on touchait avec nos mains", raconte Yannick Silva, ingénieur palois de 38 ans.
Une commande, en parallèle, d'une société locale pour des protections de poignées de portes, achève de le convaincre de la nécessité d'une invention.
Son "crochet" est une pièce en inox de 20 grammes, à peine plus grande qu’une clé de voiture. "Il a été pensé pour accrocher les poignées de porte ou les loquets, appuyer sur les boutons d’ascenseurs, les sonnettes, les interrupteurs, les touches de terminaux bancaires, attraper les robinets", détaille l’inventeur, fondateur de la start-up NConcepts, installée dans une pépinière d’entreprises paloise.
"L’approche hygiéniste est plus large, on pourra se servir de cet objet même hors contexte Covid, dans les endroits publics qui ne sont pas toujours très propres, comme les sanitaires", souligne Yannick Silva.
Conçu en inox anti-bactérien, le même que celui utilisé en milieu médical, l’objet se veut "facile à nettoyer avec un peu d’eau et du savon" et surtout recyclable.
Le produit, lancé il y a seulement quelques jours, a déjà reçu des commandes de plusieurs milliers de pièces. Des particuliers, des entreprises mais aussi des institutions comme la Croix-Rouge ont déjà passé commande, assure l’entrepreneur.
Le crochet, fabriqué à quelques kilomètres de Pau, à Morlaàs, est vendu 8 euros. Pour chaque vente, un euro est reversé à une association, telle que la Fondation de France ou bien les Hôpitaux de Paris.
"On invite aussi les gens à nous signaler des fondations plus locales, qu’on pourra intégrer", souligne le Palois. "On ne voulait pas d’un prix exorbitant, on voulait répondre à un besoin et pas se servir de la situation".
Yannick Silva assure qu'il "pourra vite atteindre la production de 3 à 4.000 pièces par jour, s’il y a demande".
(AFP)
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Naceureddine Elafrite
Le 25 avril 2020 à 13h30
Modifié 10 avril 2021 à 22h31