Qui est Abou Walid Sahraoui, le jihadiste polisarien le plus recherché du Sahel?
Toutes les armées de la région sont sur ses talons, mais le chef de l'Etat islamique dans le Grand Sahara reste insaisissable. The Africa Report a dressé le portrait du jihadiste le plus recherché d'Afrique de l'ouest, un ancien des camps de Tindouf et ancien membre actif du polisario.
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Yousra Jaa
Le 21 février 2020 à 14h43
Modifié le 11 avril 2021 à 2h44Toutes les armées de la région sont sur ses talons, mais le chef de l'Etat islamique dans le Grand Sahara reste insaisissable. The Africa Report a dressé le portrait du jihadiste le plus recherché d'Afrique de l'ouest, un ancien des camps de Tindouf et ancien membre actif du polisario.
Ancien membre du polisario, puis du groupe jihadiste "Mujao", Adnane Abou Walid Al-Sahraoui est le premier chef au Sahel à faire allégeance à Da'ech.
L"émir", comme l'appellent ses combattants, règne depuis plusieurs années sur la zone des trois frontières aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Né en février 1973 à Laâyoune, rien ne le prédisposait à mener cette vie clandestine si loin du berceau familial, écrit The Africa Report.
Novembre 2010, le grand départ. Il a quitté Tindouf pour le nord du Mali via la Mauritanie, avec quelques autres Sahraouis, et rejoint la "Katiba Tarik Ibn Zyad", liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il a rapidement remarqué qu'aucun Sahélien n'était aux commandes et que les chefs étaient tous maghrébins-algériens surtout.
Avec les Maliens Ahmed Al-Tilemsi et Sultan Ould Badi, ainsi que le Mauritanien Hamada Ould Mohamed Kheirou, il a fondé le Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) dans la région de Gao en octobre 2011.
En mai 2015, il a annoncé la création de l'Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS), devenant le premier jihadiste sahélien à prêter allégeance à Da'ech. Sa "katiba" a été reconnue par le groupe Da'ech en 2016. Lors du dernier sommet du G5 Sahel à Pau, le président français, Emmanuel Macron en a fait sa priorité.
Maintenant basé dans la région de Ménaka au Mali, il a poursuivi son recrutement local, principalement dans une communauté peule, victime d'abus et exclue du processus de paix.
Où s'arrêtera le jihadiste de 47 ans? Personne ne le sait. Mais sa position stratégique, à cheval entre trois pays, lui donne différentes options tactiques. Un jour, il frappe au Mali, un autre au Burkina Faso, un troisième au Niger.
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Yousra Jaa
Le 21 février 2020 à 14h43
Modifié 11 avril 2021 à 2h44