Venezuela: Guaido reconnu comme président par 19 pays européens
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Le 5 février 2019 à 10h06
Modifié 5 février 2019 à 10h06L'opposant Juan Guaido a été reconnu comme président par intérim du Venezuela par 19 pays de l'Union européenne, aussitôt accusés par le président socialiste Nicolas Maduro de "soutenir les plans putschistes" des Etats-Unis.
Tandis que les soutiens diplomatiques se multiplient, Juan Guaido, 35 ans, tente d'organiser l'arrivée d'une aide humanitaire au Venezuela, où la population subit d'importantes pénuries.
Lundi 4 février, au lendemain de l'expiration d'un ultimatum européen sommant le président socialiste Nicolas Maduro de convoquer une élection présidentielle anticipée, 19 pays de l'UE dont le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont franchi le pas et ont reconnu M. Guaido.
Ces soutiens, dénoncés comme une "ingérence" par la Russie, l'un des principaux alliés de M. Maduro, s'ajoutent à ceux des Etats-Unis, du Canada et d'une douzaine de pays d'Amérique latine dont la Colombie et le Brésil.
L'Union européenne reste cependant divisée: l'Italie a bloqué une déclaration commune de l'UE, selon des sources diplomatiques à Bruxelles.
Le Venezuela a annoncé qu'il allait "réévaluer intégralement" ses relations diplomatiques avec les pays européens qui ont reconnu Juan Guaido, les accusant de soutenir des "plans putschistes" suivant un "scénario des Etats-Unis".
Washington, qui a reconnu M. Guaido aussitôt après son autoproclamation comme président le 23 janvier, s'est félicité des reconnaissances européennes et a invité tous les autres pays à faire de même.
Réunis lundi à Ottawa, onze des quatorze pays du Groupe de Lima, qui réunit des pays d'Amérique latine et des Caraïbes et le Canada, ont appelé à un changement de gouvernement "sans usage de la force" au Venezuela et ont exhorté l'armée à se ranger derrière Juan Guaido.
Le président Maduro s'est déchaîné contre cette intervention du Groupe de Lima. "Ce dernier communiqué est vraiment répugnant, répugnant et risible, on ne sait pas s'il faut rire ou vomir", a-t-il dit. M. Maduro, qui parlait lors d'une cérémonie à Caracas, a jugé les diverses demandes avancées par le groupe "l'une plus démente que l'autre".
(Avec AFP)
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