Le FMI accorde près de 3 milliards de dollars de ligne de précaution au Maroc

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le lundi 17 décembre, un accord sur deux ans en faveur du Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), pour un montant de 2,1508 milliards de DTS (environ 2,97 milliards de dollars, ou 240 % de la quote-part du pays), annonce un communiqué du FMI. L’accès au titre de l’accord pendant la première année sera équivalent à 1,25066 milliard de DTS (environ 1,73 milliard de dollars, ou 140 % de la quote-part).

Le FMI accorde près de 3 milliards de dollars de ligne de précaution au Maroc

Le 18 décembre 2018 à 8h04

Modifié 11 avril 2021 à 2h50

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le lundi 17 décembre, un accord sur deux ans en faveur du Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), pour un montant de 2,1508 milliards de DTS (environ 2,97 milliards de dollars, ou 240 % de la quote-part du pays), annonce un communiqué du FMI. L’accès au titre de l’accord pendant la première année sera équivalent à 1,25066 milliard de DTS (environ 1,73 milliard de dollars, ou 140 % de la quote-part).

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le lundi 17 déceùbre 2018, un accord sur deux ans en faveur du Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), pour un montant de 2,1508 milliards de DTS (environ 2,97 milliards de dollars, ou 240 % de la quote-part du pays), annonce un communiqué du FMI. L’accès au titre de l’accord pendant la première année sera équivalent à 1,25066 milliard de DTS (environ 1,73 milliard de dollars, ou 140 % de la quote-part).

Une LPL n'est pas un prêt, mais comme son nom l'indique, une réserve. Le tirage peut être effectué en cas de chocs externes notamment.

La précédente LPL, la troisième du genre, avait un montant de 3,61 milliards de dollars. Elle avait pris fin en juillet dernier.

La nouvelle LPL sera donc la quatrième. Début 2018, les officiels marocains avaient affirmé préférer un accord de crédit modulable à la place de la LPL.

Voici le texte du communiqué du FMI:

"En dépit d’une forte hausse des prix mondiaux du pétrole, les autorités ont réduit la vulnérabilité budgétaire et extérieure du pays, et ont mis en œuvre des réformes importantes avec l’appui de trois accords LPL sur deux ans consécutifs. Le nouvel accord LPL offrira une assurance contre les chocs extérieurs et appuiera les efforts déployés par les autorités pour continuer de renforcer la résilience de l’économie et promouvoir une croissance plus élevée et plus inclusive.

"Les autorités ont l’intention de considérer ce nouvel accord comme un accord de précaution, comme elles l’ont fait pour les trois accords précédents. Le premier accord LPL en faveur du Maroc, d’un montant de 4,1 milliards de DTS (environ 6,2 milliards de dollars au moment où il a été approuvé) a été approuvé le 3 août 2012 (voir communiqué de presse n° 12/287). Le deuxième, d’un montant de 3,2 milliards de DTS (environ 5 milliards de dollars au moment où il a été approuvé) a été approuvé le 28 juillet 2014 (voir communiqué de presse n° 14/368), et le troisième, d’un montant de 2,5 milliards de DTS (environ 3,5 milliards de dollars au moment où il a été approuvé), le 22 juillet 2016 (voir communiqué de presse n° 16/355).

"La LPL a été mise en place en 2011 afin de répondre de manière plus souple aux besoins de liquidité de pays membres qui affichent des paramètres fondamentaux sains et un bilan solide en matière d’exécution de la politique économique, mais qui restent vulnérables à certains égards.

"À l’issue des débats du conseil d’administration sur le Maroc, M. Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI et président par intérim du conseil d’administration, a prononcé la déclaration ci-après :

« Le Maroc a accompli des progrès considérables dans la réduction de sa vulnérabilité intérieure au cours des dernières années. La croissance est restée robuste en 2018 et devrait s’accélérer progressivement à moyen terme, sous réserve d’une amélioration des conditions extérieures et d’une exécution soutenue des réformes. Les déséquilibres extérieurs ont diminué considérablement, l’assainissement des finances publiques a progressé, et les cadres d’action et institutionnel ont été renforcés, notamment grâce à la mise en œuvre de la récente loi organique relative à la loi de finances, au renforcement de la surveillance du secteur financier, à l’assouplissement du régime de change et à l’amélioration du climat des affaires.

« Néanmoins, les perspectives restent exposées à des risques extérieurs, parmi lesquels une montée des risques géopolitiques, une croissance lente chez les principaux partenaires commerciaux du Maroc et la volatilité des marchés financiers mondiaux. Dans ce contexte, un nouvel accord au titre de la ligne de précaution et de liquidité avec le FMI offrira une assurance utile contre les risques extérieurs, et appuiera l’action entreprise par les autorités pour continuer de réduire la vulnérabilité budgétaire et extérieure, ainsi que promouvoir une croissance plus élevée et plus inclusive.

« Sur la base des progrès accomplis dans le cadre des précédents accords au titre de la ligne de précaution et de liquidité, la poursuite de l’assainissement des finances publiques réduira le ratio dette publique/PIB à moyen terme, tout en garantissant le financement des dépenses d’investissement et des dépenses sociales qui sont prioritaires. Ces efforts doivent reposer sur des réformes de la fiscalité et de la fonction publique, une décentralisation budgétaire judicieuse, un renforcement de la surveillance des entreprises publiques et un meilleur ciblage des dépenses sociales. L’assouplissement du taux de change continuera de renforcer la capacité de l’économie à absorber des chocs et préservera la compétitivité. L’adoption de la loi sur la banque centrale et la poursuite de la mise en œuvre des recommandations du programme d’évaluation du secteur financier 2015 contribueront à renforcer le cadre d’action dans le secteur financier. Enfin, il est essentiel d’opérer des réformes de l’éducation, de la gouvernance et du marché du travail, ainsi que d’améliorer continuellement le climat des affaires pour rehausser la croissance potentielle et réduire le chômage élevé, en particulier le chômage des jeunes, ainsi que pour accroître le taux d’activité des femmes. »

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