Une faction indépendantiste radicale décide de l'avenir de la Catalogne
Une faction indépendantiste radicale décide de l'avenir de la Catalogne
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Le 13 mai 2018 à 10h36
Modifié 13 mai 2018 à 10h36Les plus radicaux des indépendantistes décident dimanche 12 s'ils permettront l'élection à la présidence de la Catalogne du candidat désigné par Carles Puigdemont, et à cette région de retrouver son autonomie suspendue depuis sa tentative de sécession d'avec l'Espagne.
Le petit parti Candidature d'unité populaire (CUP) demande à ses militants s'ils veulent que les quatre députés de cette formation anti-capitaliste s'abstiennent lundi 14 mai au second tour d'investiture de Quim Porra, le candidat choisi par l'ex-président Puigdemont depuis son exil pour poursuivre son bras de fer avec Madrid. Leur décision est attendue dans l'après-midi.
L'abstention de la CUP permettrait à M. Porra de se faire élire à la majorité simple, avec les 66 voix des deux grands partis indépendantistes. Le résultat de 66 voix contre 65 n'a pas suffi au premier tour samedi 11 mai, où la majorité absolue était requise.
Si elle vote contre, sa candidature échouera et les séparatistes n'auront plus qu'une semaine pour s'entendre sur un nouveau candidat et l'élire d'ici le 22 mai, faute de quoi de nouvelles élections seront automatiquement convoquées.
La CUP pourrait être tentée par ce scénario car un sondage publié vendredi lui prédit 11 sièges en cas de retour aux urnes.
L'ironie veut que c'était la CUP qui avait permis à M. Puidgemont d'accéder à la présidence de la région en 2016 quand elle a refusé de reconduire dans ses fonctions le président sortant Artur Mas.
Le petit d'extrême-gauche, qui attire les voix des jeunes, exige une rupture immédiate avec l'Etat espagnol. Le discours d'investiture de Quim Torra était fait pour lui plaire.
Il a promis de rétablir des lois catalanes suspendues ou annulées par la justice, de lancer la rédaction de la Constitution de la future république catalane, et de favoriser le retour au pouvoir de Carles Puigdemont, "le président légitime".
L'ex-président, poursuivi en Espagne pour rébellion, est en liberté provisoire en Allemagne, où un tribunal doit se prononcer sur son extradition.
(Avec AFP)
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!