A partir de ce lundi 12 mars, le compte à rebours a commencé pour la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah. Celle-ci arrivera au terme de son second mandat le 22 mai prochain. En attendant, elle continue d’occuper ses fonctions tandis que les organes administratifs de la confédération s’occupent de la gestion du processus électif.

Soutien de 100 membres directs

Après quelques heures de l’ouverture officielle des dépôts de candidatures, aucun prétendant ne s’est manifesté. Normal. "Il y a une tradition qui fait que les candidats ne se déclarent qu’à la dernière minute", nous confie une source proche du patronat. Il faut donc prendre son mal en patience, car les candidats ne seront officiellement connus que le 13 avril prochain, sauf surprise.

En attendant, des noms circulent déjà officieusement comme celui de l’industriel, Hakim Merrakchi, de Hammad Kessal ou encore du président du groupe parlementaire de la CGEM Abdelilah Hifdi. Si ces derniers veulent en effet se présenter aux élections, ils doivent recueillir les signatures de soutien de 100 membres directs de la CGEM "à jour de leurs cotisations au moment de la signature de la lettre de soutien, et appartenant à au moins trois CGEM Régions différentes, avec un minimum de 30% en région hors Casablanca".

Le processus de vote

Le vote pour la présidence de la CGEM se fait à bulletins secrets lors de l’assemblée générale élective. L’assemblée générale est l’organe suprême qui réunit l’ensemble des membres de la confédération. Selon le règlement intérieur du patronat, le nombre de voix attribué au membre de la CGEM est fixé en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise membre. Pour ce faire, un barème est mis en place. 

"Est élu, le candidat ayant obtenu la majorité absolue des voix présentes ou représentées à l’assemblée générale élective", précise le règlement intérieur de la CGEM.