La Direction régionale des eaux et forêts du Moyen Atlas adopte une approche sécuritaire coercitive pour faire face à la surexploitation des ressources forestières.

Cette approche cible les contrevenants, notamment les bandes organisées spécialisées dans la coupe, le stockage et le commerce illégal de produits forestiers, indique le Haut commissariat aux eaux et forêts dans un communiqué.

Parmi les mesures adoptées:

- créer des commissions de coordination comprenant les secteurs concernés,

- contrôler et surveiller le domaine forestier, à travers la mise en œuvre d'un système de contrôle dans les zones ciblées et le soutien de trois coopératives forestières,

- mener des opérations d'inspections et de contrôles dans les entrepôts et les centres de transformation,

- vérifier minutieusement les registres de contrôle des ateliers de menuiserie par les responsables compétents.

Ces mesures ont abouti à une réduction du rythme de déboisement, puisque le nombre d'arbres coupés a atteint 735 en 2017 contre 1.158 en 2015. En effet, 20 contrevenants ont été arrêtés et 42m3 de bois de cèdre, 8 voitures et plus de 100 bêtes ont été saisis, outre la mise en œuvre des procédures et mesures d'exécution de jugements, en coordination avec les autorités compétentes (plus de 1.000 jugements).

Par ailleurs, une convention de partenariat a été signée avec la préfecture de la province de Midelt, la commune rurale de Sidi Yahya Ou Youssef et l'Association des menuisiers, visant la protection des ressources forestières, à travers l'organisation de la pratique de la menuiserie dans la région Bouadel. 

Le HCEFLCD a ajouté que la population locale s'organise désormais dans le cadre d'associations et de coopératives forestières, précisant que 22 associations ont bénéficié de plus de 5 millions de DH comme compensation du droit au pâturage concernant une superficie implantée de 20.000 ha. Des contrats de partenariat ont été signés, au niveau de la région, avec 20 coopératives pour un montant de plus de 26 MDH. 

(Avec MAP)