Installé à Bruxelles, Puigdemont est convoqué par la justice espagnole
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Le 1 novembre 2017 à 10h20
Modifié 1 novembre 2017 à 10h20Carles Puigdemont, le président indépendantiste catalan destitué par Madrid, est convoqué par la justice espagnole, mais il demande depuis Bruxelles, où il s'est installé, la garantie d'un procès impartial avant tout retour en Espagne.
La justice espagnole a convoqué mardi 31 octobre M. Puigdemont et treize de ses "ministres", qui sont appelés à comparaître jeudi 2 et vendredi 3 novembre en vue de leur inculpation.
Une juge d'instruction de l'Audience nationale, juridiction siégeant à Madrid et chargée des affaires complexes, a été saisie lundi 30 octobre par le parquet, qui a requis des poursuites notamment pour rébellion et sédition, chefs passibles respectivement d'un maximum de 30 et 15 ans de prison.
Installé à Bruxelles avec une partie de son gouvernement destitué, M. Puigdemont a expliqué, lors d'une conférence de presse, qu'il comptait rester en Belgique avec quelques-uns de ses "ministres" pour "expliquer au monde les défaillances démocratiques de l'Etat espagnol".
Dans la soirée, pourtant, au moins deux de ces "ministres" sont rentrés à Barcelone où ils ont atterri peu après 23h00 (22h00 GMT), a constaté un journaliste de l'AFP.
L'un d'eux, Joaquim Forn, chargé du portefeuille de l'Intérieur, a été chahuté à l'aéroport barcelonais par des opposants à l'indépendance qui l'ont qualifié de "traître" et ont brandi des drapeaux espagnols.
M. Puigdemont a assuré qu'il ne se soustrairait pas à la justice mais a prévenu qu'il ne reviendrait pas en Espagne sans l'assurance de bénéficier d'un procès impartial, accusant le parquet de nourrir un "désir de vengeance" à son endroit.
Il a par ailleurs affirmé qu'il ne demanderait pas l'asile politique en Belgique.
Le Premier ministre belge Charles Michel a prévenu que pendant son séjour en Belgique M. Puigdemont serait "traité comme n'importe quel citoyen européen", avec "les même droits et devoirs, ni plus ni moins".
(Avec AFP)
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