L'élection de Nizar Baraka à la tête de l'Istiqlal a donné le coup d'envoi au traditionnel bal des pronostics, voire des prétendants, dans le microcosme de Casa et Rabat. Qui va succéder à Baraka à la tête du CESE?

Un tel publie en exclusivité le nom de Hasnae Abouzaid, une "femme à la tête du CESE serait un signal fort", croit-il savoir. Mais Hasnae n'est pas la seule femme au Maroc. Pourquoi elle? Peut-être parce que l'on prête à Lachguar une forte capacité à placer ses fidèles.

Un autre cite Salaheddine Mezouar. Ce dernier achève le 6 novembre son mandat à la COP. Il a été cité également pour Bank Al Maghrib, pour succéder à Jouahri. Il va sans dire qu'il ne pourra pas cumuler les deux. Au moins l'un des deux pronostics est faux.

Un troisième évoque la piste de la promotion interne, celle de Driss Guerraoui, l'actuel secrétaire général.

Un quatrième croit savoir que Nizar Baraka a exprimé en direction du cabinet royal son souhait de démissionner. Son départ tombe sous le sens. Mais il serait étonnant qu'il en ait exprimé lui-même la demande.

Cela ne s'arrêtera pas là. Il y aura d'autres fuites, rumeurs et supputations. Tant que c'est plausible, chaque rumeur trouvera son public. L'une d'entre elles finira peut-être par devenir réalité.

Si, si, ça arrive...