"La réflexion sur l'avenir du festival a commencé il y a un an. Notre objectif est de le faire évoluer et de mieux répondre au public marocain et mondial avec les outils et les moyens digitaux du 21ème siècle, mais aussi répondre autrement aux attentes des professionnels marocains": pour Sarim Fassi Fihri, la décision d'annuler le festival cette année s'est progressivement imposée.

 

Dès le mois de janvier, le contrat du prestataire français chargé de l'organisation n'a pas été renouvelé. "En revanche, Melita Toscan Du Plantier continue de nous accompagner et participe avec le comité de direction dans cette réflexion."

 

"Le monde change et le Festival, qui a, je vous le rappelle, 16 ans cette année, doit se renouveler pour maintenir son rang de festival de cinéma majeur dans le monde", indique le vice-président du festival.

 

Interrogé par Médias24, Sarim Fassi Fihri promet: "Nous voulons innover, proposer aux festivaliers et aux professionnels marocains mais aussi internationaux de nouvelles idées pour davantage de rayonnement".

 

Vendredi soir, la Fondation du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) a annoncé sa décision de surseoir à la tenue de l'édition 2017 du festival pour reprendre en 2018.

 

"Cette période sera mise à profit pour définir et impulser une dynamique de changement destinée à mettre en œuvre une nouvelle organisation et de nouveaux outils qui prennent en compte l'évolution effrénée du monde digital, pour mieux servir la vision et les objectifs du Festival", a poursuivi le communiqué.

 

Le Conseil a également décidé de maintenir, en 2017, les activités caritatives et culturelles de la Fondation (campagnes cataracte, résidence d'écriture au profit des scénaristes marocains, renforcement des liens internationaux).