A l’origine, le bateau avait quitté Laâyoune le 28 avril avec une cargaison de phosphates devant être acheminée à Vancouver au Canada.

Le 18 mai, le bateau est immobilisé à Panama. Selon nos informations, le “polisario“ avait déposé un recours contre le propriétaire (japonais), invoquant une raison que nous n’avons pas pu préciser pour le moment. Mais nous savons de source sûre, que cette raison n’a rien à voir avec la cargaison de phosphates ni son origine.

 Le plan du “polisario“ était de refaire le coup de Port Elizabeth où un juge sud-africain, statuant en référé, a accepté début mai, d’immobiliser un bateau transportant 50.000 T. de phosphates marocains destinées à un client néo-zélandais.

Ce plan concernant Panama a échoué. Médias24 apprend de source sûre que le cargo transportant la cargaison de phosphates marocains, l’Ultra Innovation, a bien repris sa route vers sa destination finale, le Port de Vancouver où son arrivée est prévue pour le 1er juin.

Sur les sites de tracking de bateaux, le mouvement de l’Ultra Innovation dans le Pacifique, au large de Panama, est confirmé (voir fac-similé).

L'Ultra Innovation (carré rouge) a traversé le canal de Panama et fait route dans le Pacifique vers Vancouver

Pour ce qui concerne le bateau immobilisé à Port Elizabeth en Afrique du sud, le juge rendra sa décision le 9 juin, après avoir écouté les arguments de la partie marocaine.

Pour le moment, ces manœuvres du “polisario“ devant différentes juridictions, en arguant d’un soi-disant pillage des ressources du Sahara, n’aboutissent pas. C’est supposé être un harcèlement juridique pour décourager les clients et les transporteurs, créer le buzz et provoquer un sentiment d’insécurité autour des marchandises marocaines, qu’i s’agisse de phosphates, de produits de la pêche ou de produits agricoles.

Les mêmes tentatives sur l’accord agricole Maroc-UE ont échoué.

Ces manœuvres ont pour objectif de créer un écran de fumée autour du processus onusien et d’atténuer la portée des victoires diplomatiques marocaines, pour centrer l’attention sur les produits exportés par le Maroc. 

L’exportation de produits issus du Sahara, tout comme les investissements marocains au Sahara, sont conformes à la légalité internationale. Dans le cas d’OCP, comme dans le cas de la pêche ou de l’agriculture, la totalité des recettes est réinvestie sur place.