Des enregistrements téléphoniques prouvent les liens du polisario avec l'affaire Gdim Izik
Le parquet a livré, jeudi 18 mai à la Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel à Salé, de nouvelles pièces à conviction qui confirment la planification préalable par de nombreux accusés, en coordination avec des parties étrangères, de l'installation du camp de Gdim Izik.
Des enregistrements téléphoniques prouvent les liens du polisario avec l'affaire Gdim Izik
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admin
Le 19 mai 2017 à 12h33
Modifié 19 mai 2017 à 12h33Le parquet a livré, jeudi 18 mai à la Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel à Salé, de nouvelles pièces à conviction qui confirment la planification préalable par de nombreux accusés, en coordination avec des parties étrangères, de l'installation du camp de Gdim Izik.
Ces preuves consistent en des enregistrements de conversations téléphoniques, entre certains accusés et des dirigeants du polisario, qui ont été réalisées avant les événements, sous la supervision du parquet à Laâyoune, a indiqué le représentant du ministère public.
Ces enregistrements contenus dans les PV de la police judiciaire, renferment des informations et des instructions que les accusés ont reçues de parties étrangères sur la manière de mettre en place le camp, de le gérer, de l'encadrer, de communiquer avec les autorités locales et de relever le plafond des revendications sociales qui étaient à l'origine de la création du camp.
L'objectif était de ne pas parvenir à un accord avec les autorités.
Présentées à la Cour sous forme de PV, ces conversations consistent aussi en un accord entre le détenu Naâma Asfari et des dirigeants du polisario sur le recours à la violence et à la résistance, tout en maintenant le camp dans son état.
De son côté, la défense des accusés a demandé à la Cour de ne pas prendre en considération ces enregistrements, estimant qu'ils n'ont aucun lien avec les chefs d'accusation retenus contre les mis en cause et sans aucune utilité du moment que les accusés ont décidé de se retirer du procès.
Pour sa part, la défense de la partie civile a estimé que ces enregistrements constituent une preuve importante dans ce dossier sur laquelle elle se basera lors de sa plaidoirie, appelant à les joindre au dossier.
La Cour a, quant à elle, décidé de présenter ces documents à la défense des deux parties pour les examiner et émettre leurs avis, tout en chargeant le greffier d'informer les accusés concernés de ces enregistrements téléphoniques.
(Avec MAP)
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