Le PJD réunit 15.000 à 20.000 personnes à Rabat
Le PJD a réuni 15.000 à 20.000 personnes dans la salle couverte du complexe sportif Moulay Abdellah à Rabat, pour le lancement de sa campagne électorale. Benkirane était entouré des principaux dirigeants de la formation. Un bilan de l'action des ministres PJD a été présenté.
Le PJD réunit 15.000 à 20.000 personnes à Rabat
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
R. B.
Le 25 septembre 2016 à 18h25
Modifié 11 avril 2021 à 2h38Le PJD a réuni 15.000 à 20.000 personnes dans la salle couverte du complexe sportif Moulay Abdellah à Rabat, pour le lancement de sa campagne électorale. Benkirane était entouré des principaux dirigeants de la formation. Un bilan de l'action des ministres PJD a été présenté.
Benkirane a fait le plein à Rabat. Avant son entrée en scène, ce fut le tour de Saâd Eddine El Otmani, président du Conseil national, Abdelhak El Araby, entre autres responsable des élections, ainsi que les ministres PJD dont le bilan a été décliné et enfin plusieurs têtes de liste invitées à signer une charte du futur élu.
Ovationné, le secrétaire général a décliné ses thèmes favoris, sauf celui d'attahakkoum, qui a disparu du vocabulaire des deux alliés PJD et PPS. Benkirane est revenu au terme du "maâkoul" (le sérieux).
La charte du futur élu prévoit qu'il reverse 20% à 25% de son indemnité parlementaire s'il a été élu sur une liste locale et 25% à 30% s'il a été élu sur une liste nationale. L'élu s'engage également à respecter les dispoisitions constitutionnelles, ainsi que le règlement intérieur du parti et à être assidu. Enfin, il doit établir une déclaration de patrimoine.
Au niveau du bilan, pas de suprise: Ramid a évoqué à raison les différents textes qui ont abouti dans le cadre de la réforme de la Justice, en occultant l'échec de la réforme du code pénal. Le ministre sortant de la Justice a affirmé que la lutte contre la corruption a bien avancé, puisque 11.000 affaires sont traitées chaque année par les tribunaux.
Khalfi a également fait son bilan, dont la réforme du code de la presse.
Bassima Hakkaoui a évoqué la création du Fonds de solidarité au profit des femmes divorcées, ainsi que l'institution d'une allocation au profit des veuves en situation précaire.
Daoudi a mis en avant la généralisation de la couverture santé aux étudiants, l'extension du nombre de bénéficiaires de bourses de 180.000 à 330.000 étudiants pour une enveloppe annuelle de 2 MMDH. Cette décision qui a provoqué une forte hausse de la démographie estudiantine, mérite une évaluation indépendante.
Driss Azami a mis en avant les réussites dans le domaine budgétaire et de la macro-économie.
Les échecs ont été soigneusement évités, emploi, tourisme, lutte ocntre les violences faites aux femmes... et c'est naturel en pleine campagne électorale.
Benkirane, qui a versé des larmes, a évoqué le cas de la Marocaine Lamiaa qui a été emprisonnée en Arabie saoudite. Il a affirmé que le gouvernement a essayé d'intervenir en sa faveur, sans succès. Et il a fallu l'intervention du Roi pour qu'elle soit libérée.
Il a promis d'étudier des solutions pour que les Marocaines n'aient plus besoin d'aller travailler ou "vendre leur honneur" dans les pays du Golfe!!
Le chef du PJd a pris le PAM pour cible et s'est déclaré convaincu de gagner les élections.