Rio 2016: un 10.000 m de haute tension entre Ethiopiennes pour la 1re journée
Rio 2016: un 10.000 m de haute tension entre Ethiopiennes pour la 1re journée
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AFP
Le 12 août 2016 à 6h55
Modifié 12 août 2016 à 6h55
Les Ethiopiennes Almaz Ayana et Tirunesh Dibaba, la double tenante du titre, vont régler leurs affaires en famille au 10.000 m, première finale de l'athlétisme, sport N.1 aux jeux Olympiques, vendredi à Rio.
Quelques pointures planétaires se produiront aussi, notamment le Kényan David Rudisha (800 m/séries), auteur de l'inoubliable chevauchée solitaire avec record du monde (1:40.91) aux Jeux de 2012 à Londres et la sprinteuse jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce (100 m/séries), en or à Pékin et à Londres.
Les costauds du tour de piste, dont l'Américain LaShawn Merritt, qui défiera la semaine prochaine le roi Usain Bolt sur 200 m, chaufferont pour leur part le moteur.
La France abat déjà quelques cartes, avec Pierre-Ambroise Bosse (800 m) et l'expérimentée heptathlète Antoinette Nana Djimou.
Ayana vise sur 5.000/10.000 m le doublé que Tirunesh Dibaba a réussi chez les dames, aux Jeux de 2008 à Pékin. Plus jeune de six ans, Ayana a nettement devancé l'ex-reine Dibaba le 29 juin à Hengelo, aux Pays-Bas, sur une course qui servait de sélection.
Mais la grande soeur du +clan+ Dibaba, revenue de maternité, a de l'orgueil. Pendant son année sabbatique, en 2015, c'est la soeur cadette Genzebe, une libellule à la vitesse terminale impressionnante, qui s'est coltinée Ayana. Genzebe détient depuis l'an dernier le record du monde du 1.500 m (3:50.07).
Sur la ligne droite, Fraser-Pryce, qui a connu un début de saison difficile, prendra, par séries interposées, la mesure de sa compatriote Elaine Thompson et de la blonde Néerlandaise Dafne Schippers.
- Les Français optimistes -
En heptathlon, Nana Djimou affirme être "plus forte en 2016 qu'en 2012" (5e à Londres). "Je crois en moi, mais cela va se jouer dans la tête. Il faudra que je sois plus méchante, en particulier à la hauteur", ajoute la double championne d'Europe (2012/2014), et encore médaillée d'argent en 2016 aux championnats d'Europe à Amsterdam.
Mais ces bonnes intentions seront-elles suffisantes, face à 45 adversaires qui lui semblent supérieures, dont la Britannique Jessica Ennis-Hill, sacrée à Londres, en 2012 ?
Bosse, comme à son habitude, porte un regard de statisticien sur son épreuve, le 800 m. "Je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma carrière. Tous les feux sont au vert. Il faudra être acteur de la course, parce que le contexte est hyper ouvert. On est 10-11 au même niveau, avec quand même Rudisha et (le Polonais) Adam Kszczot sur la marche au-dessus", explique le Nantais de naissance.
Médaillée de bronze du marteau aux Mondiaux-2015, Alexandra Tavernier n'est pas au même niveau cette année, avec le changement d'entraîneur qui a forcément perturbé sa progression. "J'ai pris une claque monstrueuse aux championnats d'Europe (éliminée en qualifications avec trois nuls), mais ça m'a fait un bien fou", a souligné la Haute-Savoyarde.
Enfin, Kafétien Gomis, engagé en qualifications de la longueur, veut y croire. "Mes premiers JO, c'était il y a 12 ans à Athènes. La médaille reste accessible", confie le vétéran (36 ans) de l'équipe de France.
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