Mort du chef du polisario, Abdelaziz Marrakchi
Le polisario a annoncé ce mardi 31 mai, la mort de Mohamed Abdelaziz. Celui que les Marocains ont pris l’habitude d’appeler Abdelaziz Marrakchi [en raison de son origine, son père retraité des forces auxiliaires vit encore dans la ville ocre] avait été le chef inamovible et à vie d’un mouvement implanté en territoire algérien dans les camps de Tindouf.
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admin
Le 31 mai 2016 à 15h36
Modifié 11 avril 2021 à 2h38Le polisario a annoncé ce mardi 31 mai, la mort de Mohamed Abdelaziz. Celui que les Marocains ont pris l’habitude d’appeler Abdelaziz Marrakchi [en raison de son origine, son père retraité des forces auxiliaires vit encore dans la ville ocre] avait été le chef inamovible et à vie d’un mouvement implanté en territoire algérien dans les camps de Tindouf.
Son long règne a été marqué par la montée de la contestation, l'absence de liberté d'expression et de pratiques démocratiques, l'interdiction de l'accès aux camps pour les organisations de droits humains, les détournements de l'aide humanitaire.
Abdelaziz est remplacé provisoirement par le président du Conseil national. Des élections sont annoncées dans un délai de 40 jours. L'Algérie officielle a décrété un "deuil national" de 8 jours.
Les connaisseurs sont convaincus que le successeur sera choisi par l'Algérie. C'est le cas du capitaine Ali Najab, contacté par Médias 24.
Le capitaine Najab qui a été détenu pendant 25 ans dans les geôles du polisario affirme que les Algériens choisiront le successeur du défunt sans tenir compte de l’avis des séparatistes.
Interviewé dans nos colonnes en 2015, l’ancien otage du polisario rappelle qu’il avait rencontré Mohamed Abdelaziz à Tindouf quelques heures après son arrestation suite au crash de son avion.
«Il m’a reçu dans une espèce de case assis sur une couverture verte frappée de l’emblème de l’ANP (armée nationale populaire algérienne). Après m’avoir posé trois questions, un capitaine et deux lieutenants algériens ont débarqué sans crier gare et lui ont dit sans ménagement, que je leur appartenais. Interloqué, il est sorti et j’ai été transféré dans un centre d’interrogatoire algérien».