Une campagne médicale au profit des détenues de Ain Sebaa 2
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Le 11 novembre 2015 à 13h49
Modifié 11 avril 2021 à 2h37Ce 11 novembre, la fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus organise une campagne médicale destinée aux détenues de la prison locale Ain Sebaa II.
Se joignent à l’initiative la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR), les autorités locales, la délégation de la Santé Ain Sebaa Casablanca, le Relai prison et Inner–Wheel, peut-on lire dans un communiqué de presse officiel.
Une campagne d’hygiène a déjà eu lieu le 10 novembre lors de laquelle ont été distribués des médicaments (et des produits d’hygiène), des lunettes et des vêtements. Le 11, les détenues reçoivent des prestations couvrant les spécialités suivantes: gynécologie, ophtalmologie, gastro-entérologie, mammographie, chirurgie dentaire et médecine générale. Une pharmacie sera installée à cet effet pour l’occasion, selon les organisateurs.
Des consultations en pédiatrie doivent aussi être mises en place "pour les enfants accompagnant leur maman". Le communiqué précise que ces derniers, une fois en âge d’aller à l’école, "sont inscrits dans le préscolaire dans des établissements privés où ils passent la journée".
Selon les chiffres officiels, en 2014, les prisons marocaines abritaient plus de 74.000 détenus dont 1.719 femmes et 1.517 mineurs.
Aucune prison pour femmes n’existe encore au Maroc. Ainsi, dans la prison de Oukacha à Ain Sebaa, en 2012, les femmes étaient regroupées dans deux pavillons, les neufs autres étant réservés aux hommes.
Condamnées pour crime ou délit (drogue, agression, homicide, adultère…), les mères sont rassemblées dans une aile. La loi marocaine, évoquant des raisons religieuses et humaines, les autorisent en effet à garder leurs enfants. Passé l’âge de trois ans, l’enfant peut rester encore deux ans dans l’institution pénitentiaire si sa mère en fait la demande au ministère compétent. A cinq ans, normalement, l’enfant va en famille d’accueil ou à l’orphelinat.
L’administration affirmait qu’en 2012, 79 enfants vivaient en prison.
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