Le film "Askil", du réalisateur Abdelaziz Oussayeh, s'est adjugé le grand prix du Festival international Issni N Ourgh du film amazigh, dont la 9e édition a été clôturée récemment à Agadir.

Le prix national de la culture amazighe pour la catégorie du film, décerné par l'Institut royal de la culture amazighe, en coordination avec l'association "Issni N Ourgh", est revenu au réalisateur Said Beli pour son court-métrage "Moul Pikala". 

S'agissant du prix Issni N Ourgh pour la solidarité, il est revenu à l'artiste Mohamed Abaâmrane, alias Boutfounast, considéré comme l'un des premiers acteurs amazighophones dans le domaine du cinéma.

Quant au prix du meilleur court-métrage, il a été remporté par le film algérien "Sawt Samt" (voix du silence).

En ce qui concerne le prix du meilleur film documentaire, il est revenu au film marocain "Sawt nissae al amazighiyat" (voix des femmes amazighes), de Soufiane Laâraichi, alors que celui du meilleur scénario a été attribué à Ali Berknou pour le film "Ghinaa Assarar".

L'artiste algérien Achrif Azrou s'est adjugé, pour sa part, le prix du meilleur acteur, alors que celui du meilleur rôle féminin est revenu ex aequo à l'enfant Sabrine d'Algérie et à l'actrice marocaine Khadija Amzyane.

Lors de la clôture de cette édition du festival, un hommage a été rendu à l'ancien président de la commune urbaine d'Agadir, Tarik Kabbaj, en signe de reconnaissance pour son soutien apporté à cette manifestation internationale depuis son lancement.

Un hommage a été également rendu à la cinéaste et militante tunisienne, Selma Bekar, pour son film réalisé dans les années 70 "Fatima 75", considéré comme source d'inspiration pour les femmes tunisiennes dans la lutte pour la liberté et l'égalité.

(Avec MAP)