Mawazine. Du romantisme avec Wael Kfoury
L'étoile du Liban Wael Kfoury a clôturé en beauté, samedi, les concerts de la scène orientale de Nahda du Festival Mawazine-Rythmes du Monde, soufflant un air de romantisme sur l'espace envahi par des dizaines de milliers de fans.
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Malika Mojahid (MAP)
Le 7 juin 2015 à 10h01
Modifié 7 juin 2015 à 10h01L'étoile du Liban Wael Kfoury a clôturé en beauté, samedi, les concerts de la scène orientale de Nahda du Festival Mawazine-Rythmes du Monde, soufflant un air de romantisme sur l'espace envahi par des dizaines de milliers de fans.
Avant qu'il n'arrive sur scène, la foule impatiente l'acclamait en criant en une seule voix: "Wael, Wael...". Tout ému, le chanteur n'a cessé de saluer le public et de le remercier de sa présence.
Devant un public acquis, la star de la chanson arabe a chanté ses plus grands succès, des titres qui l'ont propulsé au rang des grands de la chanson contemporaine arabe et qui ont été repris en chœur par ses fans, toutes catégories confondues: hommes et femmes, jeunes et moins jeunes.
Wael Kfoury a créé une ambiance festive sur la scène Nahda, associant le public au show en leur tendant le micro pour répéter derrière lui les refrains les plus populaires de son répertoire, ce qui a été du goût de l'assistance qui a adhéré spontanément à ce jeu.
Charmé par la mélancolie que dégage la voix de Wael, le public a repris en chœur les chansons de la star qui a interprété plusieurs de ses célèbres morceaux, tels "Hokm el alb", "Mawa'attik binjom al-lail", sa première chanson, "El Gharam El Moustahil" et "Ya dali ya rohi".
La star du Liban a donné des frissons au public avec sa voix aussi cristalline que magnétique. Il a réussi à conquérir tant de cœurs de fans qui ont vibré aux rythmes de ses chansons, ainsi que des tubes puisés dans le patrimoine artistique libanais.
Artiste impressionnant à bien des égards, Wael Kfoury détonne avec sa voix d'une rare puissance et un charme indéniable. De son vrai nom Michael Emile Kfoury, il voit le jour le 14 septembre 1974, dans la ville de Zahla, au Liban. Il apprend très jeune à interpréter les "mawawils" et entame son parcours artistique à 18 ans.
Wael participe d'abord à l'émission libanaise "Studio El Fan" et rafle ainsi la première place. Sa première chanson "Bi Njoom al Leyl", figurant sur l'album "Ma Waatik" va faire connaître à Wael le succès. Mais encore, son duo avec la chanteuse Nawal Al Zoghbi "Men Habibi Ana" attira le public du monde arabe.
En 1993, il étudie la musique à l'Université al-Qods. Un an après, il sort son premier album "Shafouha Wa Saroo Yegolou", qui connaît dès son lancement la popularité recherchée, notamment avec le titre "Lail Wa Raad Wa Reeh". Son deuxième album paraît l'année d'après. En 1998, il sort un disque intitulé "Chebbak Al Hob".
Wael Kfoury a chanté dans bon nombre de pays, en Europe, en Australie et en Amérique, en plus du monde arabe. Avec 15 albums à son actif, une multitude de concerts, de collaborations et de prix, Wael Kfoury est une véritable référence dans le répertoire romantique arabe.
La scène de Nahda a accueilli cette année des stars du premier rang, tels Assala, Elissa, Melhem Zein, Maher Zein et Amal Maher, à côté des chanteuses marocaines prometteuses Dounia Batma, Fadwa Malki et Ibtissam Taskat.