Relation associations-Etat: la société civile propose une nouvelle charte
Les associations de la Dynamique de Rabat veulent que la société civile soit davantage prise en compte par les pouvoirs publics.
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Amine Belghazi
Le 12 mars 2015 à 14h33
Modifié 12 mars 2015 à 14h33Les associations de la Dynamique de Rabat veulent que la société civile soit davantage prise en compte par les pouvoirs publics.
La Journée nationale de la société civile sera boycottée par de nombreuses associations marocaines. L'événement qui coïncide avec le 13 mars sera l'occasion pour les associations marocaines de faire entendre leur voix. Une charte qui redéfinit les rapports entre l'Etat et les différents partenaires, dont la société civile, a d'ailleurs été élaborée.
Cette charte s'explique, selon les associations de la Dynamique de l'appel de Rabat, par le l'obsolescence de la circulaire du Premier ministre datant du 27 juin 2003 qui fixe le cadre et les modalités du partenariat Etat-associations. Le but étant d'instaurer un climat de confiance et de redevabilité, et d'accélérer le processus de décentralisation et de déconcentration de l'intervention de l'Etat. D'un autre côté, la charte plaide pour une inclusion effective de la société civile dans l'élaboration et la mise en oeuvre des différentes politiques publiques.
La charte élaborée par la Dynamique de l'appel de Rabat repose sur cinq principes que sont :
-Le développement des mécanismes qui permettent aux citoyens d'exercer leurs responsabilités, et à l'Etat de prendre ses responsabilités face aux citoyens.
-La garantie de la diversité à travers la reconnaissance du droit inaliénable d'accès des citoyens aux espaces publics.
-La garantie de l’égalité d’accès à la citoyenneté, de l’égalité devant la loi, de l’égalité homme-femmes, afin d’éviter toute forme d’exclusion et de discrimination.
-La protection de la liberté de l’individu et des groupes contre toute atteinte ou violation des droits fondamentaux tels que reconnus par les normes et conventions internationales qui sont un patrimoine de l’humanité.
-Le respect et la sauvegarde de l’autonomie et de l’indépendance des choix stratégiques et organisationnels, et la reconnaissance des différents apports de chacune des parties au bien commun, et ce dans le but de construire de réels partenariats.
Comme le rappelle le collectif associatif de la Dynamique de l'appel de Rabat, la charte est un engagement moral et solennel entre les associations et l’Etat. Son autorité résulte de la commune intention des parties qui s’engagent à tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par la charte.
L'objectif est d'adopter une vision commune de la vie et de l'action associative, loin de la relation de suspicion et d'hostilité qui a marqué les rapports entre l'Etat et les associations durant les derniers mois.
Il est à noter que les associations signataires s'engagent à dresser une évaluation annuelle de la charte. Cette évaluation permettra d’analyser la qualité des relations entre l’Etat et les associations et le cas échéant, d'amender la charte. Elle permettra également de vérifier la cohérence des actions entreprises et leur validité.
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