Classement RSF: +6 places pour le Maroc
Le classement de la liberté de la presse réalisé par Reporters sans frontières place le pays à la 130e place sur 180. Le Maroc réagit.
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admin
Le 13 février 2015 à 16h03
Modifié 13 février 2015 à 16h03Le classement de la liberté de la presse réalisé par Reporters sans frontières place le pays à la 130e place sur 180. Le Maroc réagit.
Le classement mondial, réalisé chaque année par l’ONG française Reporters sans frontières (RSF) vient d’être rendu public. Pour le Maroc, le pays peut se flatter d’une légère progression de 6 places, mais il est tout de même à la 130e place sur 180 pays répertoriés.
En 2014, le Maroc était 136e, mais par le passé, le royaume à été mieux classé. En 2006, il était à la 97e place sur 161 pays.
Dans son analyse, RSF rappelle la présentation en 2014 de trois projets de loi, portant sur “la presse et l’édition”, le “statut du journaliste professionnel” et le “Conseil national de la Presse”.
« Ces textes présentent une certaine avancée, notamment en ce qui concerne l’abandon des peines de prison pour les infractions de presse » note RSF, mais « plusieurs amendements sont toutefois nécessaires afin de respecter les standards internationaux en matière de liberté d’information ».
Selon l’ONG, « la liberté de l’information reste entravée dans les textes et dans la pratique par des “lignes rouges” que sont la monarchie, l’islam et l’intégrité territoriale, ainsi que les interdictions de publication pour délit de blasphème ».
La publication de ce classement a entraîné la réaction du Maroc par la voix du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi.
« La réalité de la liberté de la presse au Maroc est beaucoup plus en avance par rapport au classement de certains rapports internationaux en la matière, » a-t-il affirmé jeudi à Rabat.
Au niveau du cadre juridique, « le ministre a exprimé son souhait de voir l'opération d'introduction des modifications et remarques pertinentes apportées par les instances professionnelles prendre fin très prochainement » précise l’agence MAP.
« Nous sommes dans la phase finale de l'élaboration du sixième avant-projet à la lumière des remarques faites dans le cadre d'une approche participative », a indique M. El Khalfi à l’agence.
Pour les affaires liées à la presse en 2014, le ministre a fait remarquer que la moitié des procès de ce genre jugés ont bénéficié de l'acquittement, alors que l'autre moitié a fait l'objet de verdicts imposant des amendes modérées. Aucune peine de prison n'a été prononcée à l'encontre de journalistes durant l'année dernière, a-t-il ajouté.
Il a rappelé que le Maroc ne figure pas sur la liste des pays connus par des pratiques systématiques à l'encontre des journalistes et de la presse, ce qui signifie, selon M. El Khalfi, l'absence de violations graves contre les journalistes.
Le ministre a rappelé aussi que l'un des rapports internationaux avait souligné que le Maroc, qui dispose de la presse indépendante et connait un débat politique bien développé dans les médias publics.
M. El Khalfi a rappelé que le système d'aide publique aux journaux est fondé, depuis 2012, sur les principes de l'impartialité, de la transparence et de la contractualisation, ajoutant qu'aucune décision n'a été prise contre une instance ou une entreprise de média ayant présenté une demande pour bénéficier de l'aide publique, à l'exception des cas relatifs au non-paiement des charges sociales ou fiscales, qui sont soumis à une commission dont la moitié des membres sont des professionnels.
(Avec MAP)
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