Le projet de loi concernant l’ouverture du capital des cliniques aux capitaux privés agite le marché marocain des établissements de soins.

Dernier événement en date : le lancement d’un pôle santé à Casablanca par l’un des spécialistes mondiaux du l’immobilier professionnel, Jones Lang Lasalle (JLL).

« Le nouveau pôle va permettre aux propriétaires et exploitants de cliniques de mieux valoriser leurs avoirs et aux investisseurs de trouver les meilleurs opportunités » explique Fabrice Léger, DG de JLL en Afrique du Nord et Afrique francophone.

D’après JLL, de nombreux opérateurs marocains se manifestent actuellement dans l’optique de céder leur activité, et des groupes marocains comme étrangers sont en recherche de biens dans lesquels investir.

Toutefois, le paysage marocain des établissements de soins, composé de petites entités, sous équipées ou dotées de plateaux techniques sous-utilisés, va connaître de profondes transformations afin de répondre aux attentes des investisseurs.

Ces derniers veulent en effet bâtir des établissements dotés des dernières techniques, ce qui nécessite des investissements lourds que seuls des cliniques dotées d’au moins 90 lits peuvent amortir.

Parmi les motivations des investisseurs, JLL note une volonté de structurer le marché des établissements et de rentabiliser leur investissement en profitant de l’émergence de la demande des nationaux mais aussi des étrangers souhaitant se faire soigner au Maroc.

JLL a déjà mis en place des pôles santé dans de nombreux pays et se fixe pour objectif d’être le leader au Maroc en matière d’actifs immobiliers du secteur de la santé (cliniques et maisons de retraite). Outre Fabrice Léger, le pôle santé est composé de Mohcine Benjelloun, directeur du développement et Mustapha El Jarroudi, responsable expertises et conseils.