Ello, le nouveau réseau social en plein boom
Son nom n’est pas encore aussi connu que celui des réseaux sociaux mondiaux Facebook ou Twitter. Mais ce petit poucet grandit à vive allure et est à prendre au sérieux ! Le nouveau réseau parie sur le respect de la vie privée et refuse de commercialiser les données de ses adhérents.
Ello, le nouveau réseau social en plein boom
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H. O. M.
Le 30 septembre 2014 à 17h11
Modifié 11 avril 2021 à 2h36Son nom n’est pas encore aussi connu que celui des réseaux sociaux mondiaux Facebook ou Twitter. Mais ce petit poucet grandit à vive allure et est à prendre au sérieux ! Le nouveau réseau parie sur le respect de la vie privée et refuse de commercialiser les données de ses adhérents.
Fondé en toute discrétion par Paul Budnitz, artiste et designer américain, ce réseau social nouvelle génération prend un envol fulgurant depuis quelques semaines et enregistre près de 30.000 requêtes d’inscriptions par heure, selon la BBC.
Un intérêt grandissant qui révèle en filigrane le potentiel d’Ello. Toutefois, hormis un style minimaliste et épuré, une interface en format paysage lui conférant des touches « trendy », les fonctionnalités du réseau n’ont rien de révolutionnaires : comme ses aînés, il permet à ses membres de publier des textes et images, de commenter et consulter les publications des membres inscrits uniquement sur invitation.
Le Monde évoque même un fonctionnement assez rudimentaire. Et pour cause, le réseau toujours en phase de test, évolue au coup par coup, précise Paul Budnitz à la BBC.
Pourtant, si le succès d’Ello est au rendez-vous, c’est essentiellement dû à une caractéristique de la plate-forme et un choix de l’équipe fondatrice : l’engagement pris à ne pas recourir à la publicité ou à la vente de données. « Nous avons créé un réseau social où la vie privée est respectée, les données se sont pas vendues et où les communications entre les personnes devront toujours être simples et non pollués par des espaces publicitaires » déclare Paul Budnitz, cité par Le Monde.
Cet engouement pour ce site free-to-use lui vaut le surnom de réseau anti-Facebook. Un titre « flatteur » pour Paul Budnitz, qui insiste sur le fait qu’Ello n’avait aucunement cette vocation. Au micro de la BBC, il affirmera : « Nous ne considérons pas Facebook comme un concurrent : nous voyons [le réseau de Mark Zukerberg, NDLR] comme une plate-forme pour la publicité, tandis que nous nous percevons comme un réel réseau » relationnel…
Encore à ses balbutiements, gageons qu’Ello séduira de nouveaux internautes.