6 ressortissants subsahariens sauvés de l’expulsion par la mobilisation
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admin
Le 6 septembre 2014 à 16h56
Modifié 11 avril 2021 à 2h36
Le ministère de l'Intérieur a reconsidéré la décision d'éloignement du territoire marocain de six ressortissants subsahariens interpelés lundi dernier à Tanger et ce, suite à une mission de médiation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).
Un communiqué du CNDH a indiqué samedi que le Conseil avait été saisi d'une requête présentée par les familles de six subsahariens interpelés à Tanger le 1er septembre 2014 et faisant l'objet d'une "décision administrative d'éloignement du territoire marocain".
Ces six ressortissants étrangers, dont quatre sont originaires du Cameroun, un du Niger et un autre du Nigéria, sont tous en charge de familles et d'enfants en bas âge, et pour l'un d'entre eux d'une sœur mineure, souligne la même source.
Considérant que "l'exécution de la décision administrative aurait pour résultat la séparation de familles, le CNDH a entamé une mission de médiation, au terme de laquelle le ministère de l'intérieur a reconsidéré la décision d'éloignement en accédant favorablement à la requête des familles", ajoute la même source.
"Le CNDH se félicite de cette décision conforme à l'approche humaniste et aux normes internationales des droits de l'Homme qui régissent la nouvelle politique migratoire" du Royaume, décidée il y a an par le Roi Mohammed VI, souligne le communiqué du CNDH.
De son côté, le GADEM, Groupe de défense des migrants a annoncé cette libération des six ressortissants subsahariens et remercié le CNDH et le CRDH pour leur mobilisation et les organisations de migrants “pour leur courage“. L’ensemble des décisions d’expulsion prises après le meurtre de Charles Ndour ont été qualifiées d’illégales par le Gadem. Au final, une vingtaine de ressortissants subsahariens auront été expulsés.
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