Décès du doyen des historiens marocains
Le chercheur et historien marocain Mohamed Ben Azzouz Hakim est décédé, lundi 1er septembre dans sa ville de Tétouan à l'âge de 90 ans. Il a été inhumé mardi 2 septembre au cimetière Sidi Al Mandrid en présence des membres de sa famille, de nombreux intellectuels et d'anciens étudiants.
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S. E. O. (Avec MAP)
Le 3 septembre 2014 à 11h24
Modifié 3 septembre 2014 à 11h24Le chercheur et historien marocain Mohamed Ben Azzouz Hakim est décédé, lundi 1er septembre dans sa ville de Tétouan à l'âge de 90 ans. Il a été inhumé mardi 2 septembre au cimetière Sidi Al Mandrid en présence des membres de sa famille, de nombreux intellectuels et d'anciens étudiants.
Le Maroc a perdu l'un de ses meilleurs spécialistes des relations maroco-espagnoles dont il faut rappeler qu’il a publié pas moins de 302 livres, dont 190 en langue espagnole.
Parmi les ouvrage de feu Hakim, on peut citer "La tragédie d'Andalousie de 1483 à 1609", "Voyage en Andalousie", "La bataille d'Anoual" et "Le leader de l'unité Abdelkhalek Torres".
Doyen des historiens marocains, Mohamed Ben Azzouz Hakim a consacré plus de 70 années à l'étude de l'histoire moderne du Maroc qui a fait de lui l’un des plus grands érudits du Maroc.
Décoré par le Roi Mohammed VI du Wissam Al Kafaa Al Fikria, sa maîtrise parfaite des langues arabe, espagnole, portugaise, italienne et française lui avait permis de s'ériger comme une référence incontournable pour des générations de chercheurs et d'historiens.
Le Roi Mohammed VI ne s’y d’ailleurs pas trompé en adressant un message de condoléances à la famille de feu Mohamed Ben Azzouz Hakim soulignant une grande perte pour le Maroc.
Avec le décès de Ben Azzouz Hakim, la recherche historique perd l'un de ses représentants les plus distingués et un résistant de longue date ayant toujours lutté pour les causes justes du Royaume.
A ce propos, il avait consacré une grande partie de ses travaux à la cause du Sahara marocain, dans laquelle il démontrait, documents historiques à l'appui, la marocanité du Sahara.
Véritable témoin de son époque, l'œuvre inépuisable du défunt restera comme un outil indispensable pour l'étude et l'analyse de l'histoire du Maroc au XXème siècle.
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