La consommation de ciment baisse de 8% sur une année
Le mois de juillet, qui a coïncidé avec le ramadan, a impacté négativement la consommation de ciment. De juin à juillet, les ventes ont chuté de 36%. Après deux années de baisse, l’année 2014 devrait voir le secteur reculer de 5 à 6%.
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Omar Radi
Le 26 août 2014 à 17h03
Modifié 26 août 2014 à 17h03Le mois de juillet, qui a coïncidé avec le ramadan, a impacté négativement la consommation de ciment. De juin à juillet, les ventes ont chuté de 36%. Après deux années de baisse, l’année 2014 devrait voir le secteur reculer de 5 à 6%.
Arrêtés à fin juillet, les derniers chiffres de consommation de ciment produits par le ministère de l’Habitat affichent une baisse qui a doublé en un mois. Ainsi, de juin à juillet, les volumes de ciment écoulés sur le marché ont baissé de 36%, ramenant la baisse en glissement annuel de 4 à 8%. Entre janvier et juillet 2014, le Maroc a consommé 8,9 M de tonnes de ciment contre 8,2 sur la même période de 2013.
Cette baisse traduit un recul de l’activité immobilière et de bâtiment dans presque toutes les régions du royaume. Les plus fortes baisses se sont ressenties dans les régions de Fès-Boulemane (-19,7%), le Grand Casablanca (-9%), et Doukkala-Abda (-15,2%), tandis que la seule région à consommation significative, Tanger-Tétouan, a enregistré une hausse mesurée de sa demande, +0,9%.
Pour Dominique Drouet, président du directoire de Holcim Maroc, on ne peut pas prévoir exactement comment se comportera le marché d’ici la fin de l’année. “Une chose est sure, cependant, les années fastes allant de 2009 à 2011, sont bien derrière nous” explique-t-il. Pour lui, la bulle immobilière est en train de se résorber, et les ventes extraordinaires de l’année 2011 se sont réalisées dans un contexte politique marqué, et ce niveau de la demande était artificiel.
Dominique Drouet estime, pour sa part, que la baisse en fin d’année sera comprise entre 5% et 6%, à l’instar de 2012 et 2013. Cet avis est aussi partagé par le département de recherche de Crédit du Maroc Capital qui estime que le secteur ne renouera avec la croissance qu’en 2018.