L’Algérie passe près de l'exploit
Face à la Mannschaft, l’exploit n’a pas eu lieu pour l’Algérie, ce lundi à Porto Alegre en 8e de finale du Mondial (2-1). Pourtant, les Fennecs ont proposé un jeu séduisant et ont failli faire tomber la grande Allemagne. Ce soir, l’Algérie a écrit une formidable page de son histoire sportive.
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H.M.
Le 30 juin 2014 à 22h38
Modifié 30 juin 2014 à 22h38Face à la Mannschaft, l’exploit n’a pas eu lieu pour l’Algérie, ce lundi à Porto Alegre en 8e de finale du Mondial (2-1). Pourtant, les Fennecs ont proposé un jeu séduisant et ont failli faire tomber la grande Allemagne. Ce soir, l’Algérie a écrit une formidable page de son histoire sportive.
C’était l’une des plus belles affiches de ce mondial. La plus déséquilibrée aussi, du moins sur le papier : le rouleau compresseur allemand contre la modeste mais valeureuse équipe algérienne, une équipe pourtant habituée à faire mentir les pronostics. Déjà en 1982, pour sa première participation à une Coupe du monde, l’Algérie de Madjer et Belloumi avait créé la surprise en battant l’Allemagne (2-1), avant de quitter la compétition suite au «match de la honte», quand l'Allemagne et l'Autriche avaient trouvé un arrangement pour se qualifier et priver les Fennecs des 8e de finale.
Ce lundi donc, un peu plus de deux décennies plus tard, l’Algérie veut prendre sa revanche et tourner définitivement cette page sombre de son histoire, avec à la clé un ticket pour les quarts de finale contre l’équipe de France.
Mais avant d’affronter les Bleus, l’Algérie doit vaincre l’Allemagne, qui n’a perdu qu’un seul de ses 24 derniers matches toutes compétitions confondues, depuis sa défaite en demi-finales de l’Euro 2012 face à l’Italie. C’est dire si la Mannschaft se présente avec l'étiquette de grande favorite. Entre l’insaisissable Thomas Müller, l’expérimenté Philipp Lahm et le grand Manuel Neuer, l’Allemagne dispose en effet d’un collectif extrêmement doué.
Dès le début de la rencontre, les Allemands mettent le pied sur le ballon. Mais ce sont bien les Fennecs qui se procurent les plus belles occasions, d’abord par Slimani puis par l’intenable Feghouli. A la 17e, Slimani réussit à marquer d’une superbe tête sur un centre de Taider, mais le but est refusé pour hors-jeu. Quelques minutes plus tard, Mostefa envoie une superbe frappe à 25 mètres, mais la balle est détournée du pied par Boateng. Les allemands réagissent coup sur coup par Kroos et Gotze, mais se heurtent à l’excellent Gardien Raïs M'Bolhi, valeur sûr de cette belle équipe d’Algérie.
Au retour des vestiaires, les Algériens se regroupent en un bloc massif, et résistent aux offensives de la Mannschaft, grâce notamment à l’excellent Raïs. Après l’orage allemand, les Fennecs tentent leur chance. Néanmoins, l’Allemagne compte elle aussi dans ses rangs un grand gardien qui n’hésite pas à quitter sa surface pour contrer les offensives algériennes.
Fin du temps réglementaire et prolongations. Après deux minutes, sur un débordement de Müller, Schürrle marque d’une magnifique talonnade. Cruel pour l’Algérie. A la 101e, l’Algérie est proche de l’égalisation, mais le tir de Mostefa passe à côté. A la 119, Ozil double la mise d’une frappe lourde, avant que Djabou ne sauve l’honneur à la 120e. Score final : 2-1.
L’Allemagne tient donc sa revanche de 1982 et affrontera la France en quarts de finale. Mais quel dommage pour l’Algérie qui quitte la compétition par la grande porte.
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