La préfecture de police de Marrakech sort enfin de son silence au sujet des rondes de la police des moeurs. Elle nous a adressé les précisions suivantes. Nous rappelons que notre article est le fruit d'une enquête, qu'il cite ses sources et des cas précis. Nous laissons nos lecteurs seuls juges:   Suite à la publication dans votre journal électronique, le 26.05.2014,  d’un article intitulé "comment une bavure des autorités a porté un coup à l’image de Marrakech", la Préfecture de Police de Marrakech précise ce qui suit : Il s’agit d’une brigade de police, chapeautée par un gradé ayant la qualité d’officier de police judiciaire, qui exerce ses missions exclusivement sur la voie publique dans le cadre de la lutte contre toutes formes de criminalité y compris celles liées aux atteintes à la moralité publique et aux bonnes mœurs. Avant toute intervention, cette brigade s’assure des éléments juridiques constituant l’infraction notamment l’incitation à la débauche et l’homosexualité commis sur la voie publique, et procède ensuite à la présentation des personnes surprises en état de flagrance, en vertu des dispositions juridiques et réglementaires en vigueur, devant la juridiction compétente. Il convient de signaler enfin que les brigades de la moralité publique sont implantées dans l’ensemble des services déconcentrés territoriaux de la DGSN et leur mission principale, depuis la création de ces services en 1956, est dédiée à la préservation de la moralité publique.