Le taux de la déperdition scolaire dans l'enseignement primaire, est passé, entre l'année scolaire 2007-2008 et l'année scolaire 2012-2013 de 4,6% à 1,9% a niveau national, a indiqué le ministre de l'Education nationale, Rachid Belmokhtar.

Au niveau du secondaire collégial, ce taux est passé a de 13,1% à 9,3% et de 14,1% à 8,7% dans le secondaire qualifiant, durant la même période.

Dans le milieu rural, ce taux est passé de 10,2% à 7,4%, alors que dans le secondaire collégial, il est passé de 21,7% à 18,5% et de 27,9% à 27,5% au secondaire qualifiant.

Une large concertation est lancée avec les acteurs du domaine de l'éducation et avec les élèves en vue de faire face à la déperdition scolaire, a souligné le ministre.

Répondant à une question à la Chambre des conseillers sur la déperdition scolaire, M. Belmokhtar a souligné que les vrais problèmes relatifs à la déperdition scolaire n'ont pas encore été soulevés, soulignant l'importance des études en cours de réalisation sur ce sujet, dans la mesure où elles fourniront les données permettant de diagnostiquer ce phénomène et d'y trouver les solutions appropriées.

Et le ministre de rappeler qu'une une étude réalisée par l'Observatoire national du développement humain (ONDH) en 2012, a montré que la déperdition scolaire est due, pour 31,9% des élèves, à la désaffection vis-à-vis de l'école, l'éloignement de l'école (13,6%), le refus de l'un des parents de permettre aux enfants de poursuivre leurs études (12%) et l'échec dans les examens (12%).