Autoroute urbaine : le torchon brûle entre Copisa et la ville de Casablanca
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admin
Le 15 mai 2014 à 12h57
Modifié 15 mai 2014 à 12h57Plus rien ne va entre l’entreprise espagnole de BTP et la ville de Casablanca. Depuis quelques jours, la filiale marocaine de Copisa a reçu des instructions de sa maison mère lui demandant d’arrêter les travaux d’élargissement de l’autoroute urbaine de Casablanca.
Ce chantier va de l’échangeur proche de l’OCP jusqu’à Ain Harrouda, pour une enveloppe de 485 M DH.
Les raisons de cette décision, intervenue deux ans après le lancement du chantier, se rapportent à un tout autre projet reliant Copisa à la ville de Casablanca. Il s’agit de la trémie de la place Dakar (rond-point Chimicolor), inaugurée sans tambour ni trompette courant avril de cette année.
Selon nos sources, l’opérateur espagnol n’a pas encore été payé pour cette commande, ce qui a provoqué l’ire de Copisa. « Les négociations sont en cours entre nos directeurs de projets et ceux de Copisa. Les problèmes de ce genre sont assez courants entre la commune et ses prestataires », nuance Mohammed Sajid, maire de la ville. Et d’ajouter : « une solution sera trouvée rapidement ».
Contactés par Médias 24, les responsables de Copisa Maroc ont refusé de se prononcer sur la question. « Je n’ai pas de commentaire à faire à ce sujet », s’est contenté de nous déclarer l’un d’entre eux.