Depuis le début de l’année, le secrétariat général de la commune urbaine de Casablanca s’est joint au combat en adressant un courrier au maire pour demander l’extension de la halle. Le sujet est revenu sur le devant de la scène à l’occasion de la session ordinaire de la ville, tenue la semaine dernière.

Ce projet mobilisera 25 millions de DH et permettra outre l’agrandissement de la halle, l’aménagement d’espaces réservés à la commercialisation de certaines espèces comme la sardine ou encore le thon, la construction d’une unité de production de glace et une autre en charge de la gestion des caisses en plastique en plus de l’aménagement de l’extérieur du marché.

Ce projet est d’une urgence extrême. Quelques chiffres à l’appui : alors que les chiffres prévisionnels tablaient sur un volume annuel de marchandises transitant par le marché de l’ordre de 29.000 tonnes en 2013, cette quantité a atteint 82.527 tonnes !

Résultat : le marché n’arrive plus à suivre la demande. Il est tout simplement dépassé, et ce depuis 2009, date à laquelle le volume de la production a dépassé les 37.000 tonnes, contre des prévisions d’à peine 14.000 tonnes.

Plus grave encore, la société en charge de l’approvisionnement en glace, denrée cruciale dans le maintien de la qualité du poisson, n’arrive plus à répondre aux besoins du marché, notamment en période de grandes chaleurs. Et là, c’est carrément de la santé de millions de citoyens qu’il est question.