Sur plusieurs activités, la banque du groupe SNI a réalisé des performances plutôt bonnes et en progression entre fin 2012 et fin 2013.

Ses dépôts se sont appréciés de 5%, mais son encours de crédits a fait une maigre évolution de 1%. Quant à son produit net bancaire, il a gagné 5 points pour s'établir à 17,9 milliards de dirhams.

La structure du PNB à décembre 2013 montre une légère baisse de la contribution de la banque au Maroc, en Europe et dans la zone offshore de Tanger.

L'activité de la banque internationale de détail a, quant à elle, vu sa part du PNB s'apprécier de plus d'un point. Il est à signaler également la maigre performance des sociétés de financement spécialisées, tirées vers le bas par Wafasalaf.

A l'instar des autres banques de la place, le coût du risque a progressé chez Attijari. Celui-ci a augmenté de 0,23% et a tiré vers le haut les provisions de la banque, qui ont atteint un taux de couverture de 64%. Le coût du risque a sanctionné le résultat d'exploitation de près de 2 milliards de dirhams.

En outre, le portefeuille d'AWB a été sanctionné par le marché, perdant 7 milliards passant à 40 milliards de dirhams.

“Le réseau le plus dense en Afrique”

Attijari a ouvert 316 nouvelles agences durant l’année 2013, “nous sommes désormais le réseau bancaire le plus dense d’Afrique” affirme Mohammed Kettani.

Paralèllement, et à l’instar de la BCP et BMCE, Attijari a obtenu des contrats avec des gouvernements d’Afrique subsaharienne. Il s’agit d’un protocole d’accord entre la banque et l’Etat de Côte d’Ivoire portant sur l’assistance de celui-ci dans le développement des partenariats publics privés. La banque financera, par ailleurs, un programme visant la réalisation de 1.500 Km d’autoroutes d’ici 2020 dans le pays.
Au Gabon, Attijari a décroché un contrat d’accompagnement du plan Gabon émergent, un remake du plan Emergence marocain, visant à refondre la stratégie d’industrialisation du pays.