Afrique-Maroc, un partenariat gagnant-gagnant selon Paul Derreumaux
Le créateur du réseau Bank of Africa, racheté depuis par la BMCE, livre son analyse du voyage de Roi Mohammed VI. Selon ce fin connaisseur du monde des affaires en Afrique francophone, l’opération sera positive sur le long terme, si…
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admin
Le 24 mars 2014 à 16h40
Modifié 24 mars 2014 à 16h40Le créateur du réseau Bank of Africa, racheté depuis par la BMCE, livre son analyse du voyage de Roi Mohammed VI. Selon ce fin connaisseur du monde des affaires en Afrique francophone, l’opération sera positive sur le long terme, si…
Dans un long texte, publié sur son site personnel et sur celui du journal Les Echos en France, Paul Derreumaux a choisi de s’exprimer sur la tournée royale organisée début mars en Afrique francophone.
Pour l’homme d’affaires, créateur et développeur du réseau panafricain Bank of Africa, qu’il a cédé à la BMCE en 2010, la composante économique de cette mission est qualifiée d’impressionnante.
Mohammed VI « a littéralement labouré tous les domaines qui pouvaient répondre aux visées expansionnistes des capitaines d’industrie de son pays et s’est efforcé de repartir à chaque fois avec des résultats tangibles. » Selon lui, « la moisson a été riche. »
« Le nombre élevé des conventions signées, le large spectre et le caractère stratégique des activités choisies pour ces accords, l’importance des engagements financiers pris par les principales compagnies du royaume ont donné une impression de puissance des acteurs marocains et de confiance de leur part en l’Afrique » souligne-t-il.
Pour l’ancien banquier, aujourd’hui reconverti dans l’immobilier dans sa région de prédilection, le bilan, « à court terme, est incontestablement positif. » Mais, « à moyen terme, l’appréciation dépendra d’abord de la capacité des entreprises marocaines et de leurs filiales subsahariennes à passer des effets d’annonce à des réalités vérifiables sur le terrain et capables de produire dans des délais raisonnables tous les effets annoncés » prévient l’auteur.
Selon lui, il faut que les Africains profitent de l’aubaine pour « accélérer et renforcer le développement de leurs pays respectifs, » et utilisent « cette étape pour faire éclore sur leurs territoires de nouveaux talents et de nouvelles opportunités. »
C’est alors que « ce partenariat avec le Maroc sera bien gagnant-gagnant comme annoncé » conclut Paul Derreumaux.