L'avenir de PSA Peugeot Citroën au coeur d'une réunion cruciale
L'entrée de l’État français et du chinois Dongfeng au capital de PSA Peugeot Citroën, l'avenir de sa filiale bancaire et l'arrivée de son nouveau patron sont au menu d'une réunion cruciale du conseil de surveillance du groupe mardi matin.
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admin
Le 18 février 2014 à 10h51
Modifié 18 février 2014 à 10h51L'entrée de l’État français et du chinois Dongfeng au capital de PSA Peugeot Citroën, l'avenir de sa filiale bancaire et l'arrivée de son nouveau patron sont au menu d'une réunion cruciale du conseil de surveillance du groupe mardi matin.
Les membres du conseil devraient valider un accord non contraignant portant sur une augmentation de capital de trois milliards d'euros à laquelle prendront part les pouvoirs publics et Dongfeng, selon une source proche du dossier. Ce protocole d'entente prévoit que chacun débourse 800 millions d'euros, en échange de 14% du capital du premier constructeur automobile français. La famille Peugeot verra sa part diminuée de 25,4% à 14% et elle perdra ses droits de vote double qui lui assurent actuellement 38,1% des droits de vote.
Le nombre de ses représentants au conseil de surveillance, aujourd'hui de quatre, devrait être réduit à deux et Thierry Peugeot en perdrait la présidence. L'opération pourrait être portée à près de quatre milliards d'euros par le biais de bons de souscription d'actions (BSA). Ces bons donnent droit de souscrire, pendant une durée déterminée, à des titres dont le prix est fixé à l'avance.
Limiter l'influence
Une clause prévoit aussi que les trois actionnaires (les Peugeot, l’État et Dongfeng, qui auront donc chacun 14% du groupe) ne puissent pas augmenter leur niveau de participation pendant dix ans, avec pour objectif principal de limiter l'influence de Dongfeng au sein du premier constructeur automobile français qui emploie près de 90.000 salariés dans l'Hexagone.
L'accord final doit être signé fin mars lors de la visite du président chinois Xi Jinping à Paris et une assemblée générale extraordinaire est attendue dans la foulée pour pouvoir déclencher l'opération, selon la même source.
L'organe de surveillance se penchera aussi sur la création d'une coentreprise entre la filiale bancaire de PSA et la banque espagnole Santander. Selon le quotidien économique Les Echos, l'opération permettrait au français de récolter un milliard d'euros. Elle assurerait la solidité de Banque PSA Finance lorsque la garantie publique de sept milliards d'euros dont elle bénéficie prendra fin en décembre 2016, explique le journal.
(Avec AFP)
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