Immobilier au Maroc : les prix stagnent, les ventes baissent en 2013

Selon le baromètre de Bank Al Maghrib, Casablanca a su tirer son épingle du jeu, enregistrant des évolutions positives en termes de prix et de transactions. En revanche, le nombre de ventes chute de 20,6% à Marrakech et de 12,7% à Rabat.  

Immobilier au Maroc : les prix stagnent, les ventes baissent en 2013

Le 18 février 2014 à 17h20

Modifié 18 février 2014 à 17h20

Selon le baromètre de Bank Al Maghrib, Casablanca a su tirer son épingle du jeu, enregistrant des évolutions positives en termes de prix et de transactions. En revanche, le nombre de ventes chute de 20,6% à Marrakech et de 12,7% à Rabat.  

Le dernier baromètre de Bank Al Maghrib sur les actifs immobiliers vient d’être publié. Il donne des informations aussi bien sur le quatrième trimestre 2013 que sur la tendance observée au cours de l’année écoulée dans sa globalité.

En ce qui concerne 2013, l’évolution des prix se rapproche plus de la stagnation que de la croissance. Elle a été de +1,1% contre +2,6% en 2012. Si on analyse les chiffres de près, on constate que derrière cette évolution positive se cache un ralentissement  de la croissance des prix du foncier, passant de 6,2% à 3,9% d’une année à l’autre.

Idem pour les prix des biens résidentiels dont le rythme de croissance a baissé de 1,5% à 0,4%. Ce ralentissement traduit une temporisation de la progression des prix aussi bien des appartements que des maisons.

Toutefois, si l’évolution a baissé de cadence pour ces typologies de biens, elle a carrément été négative pour les  actifs commerciaux. Leurs prix ont  baissé de 1,8% après une progression de 2,4% en 2012. Cette décroissance est due essentiellement aux mauvaises performances de la catégorie bureaux (-3,4%) et dans une moindre mesure de celle des locaux commerciaux (- 1,5%).

Mais en moyenne, les prix ont connu une hausse, certes modeste, mais réelle. Même dans des villes comme Casablanca et Marrakech qui ont connu des contractions en 2012, la relance a été au rendez-vous. Les augmentations y ont été respectivement de 1,5% et 1,7%.

Quant aux transactions, elles ont connu une mauvaise saison avec un repli de l’ordre de 5,6% contre une croissance de 4,8% une année auparavant. La baisse de 2013 est à mettre en relation avec la diminution de 2,5% des ventes de biens résidentiels, (essentiellement des maisons  en baisse de 16,9%), une réduction de 4,8% pour le commercial et surtout à une chute au niveau du foncier (-14,4%).

L’examen de la structure des transactions immobilières en 2013, montre qu’elle n’a pas connu de modifications notables. Ainsi, les ventes des biens résidentiels ont représenté 71% des transactions et celles de terrains, 22% contre 7% pour les locaux commerciaux.

Par ville, le nombre de transactions est resté quasiment à son niveau de 2012 à Casablanca. La hausse a été au rendez-vous pour la ville de Tanger (8,2%) contrairement à  Marrakech où les ventes ont accusé une régression de 20,6%, et Rabat où les ventes se sont contractées de 12,7%.

Quid du troisième trimestre ?

Durant le dernier trimestre de l’année, seul les prix du foncier ont connu une hausse (1,5%) par rapport au trimestre précédent. Les autres segments (résidentiel et commercial) ont baissé respectivement de 1,4% et 1,1%.

Toutefois, les évolutions ont été disparates selon les villes. Si à Casablanca ou Rabat, la hausse des prix a été au rendez-vous, la tendance a été à l’inverse à Kénitra et El Jadida.

Le nombre de transactions a grimpé durant ce trimestre, comparativement au trimestre précédent, enregistrant un joli 4,4%, grâce aux biens résidentiels (+ 3,6%) et au foncier (+7,7%).

Et là encore, l’évolution n’a pas été la même partout au Maroc. Des  hausses de 10,1% ont été enregistrées à Casablanca et jusqu’à 15% à Rabat. En revanche, des baisses de 6,5% et de 2,7% ont été notées respectivement à Kenitra et à Agadir.

Toutefois, en comparaison avec la même période de l’année 2012, les tendances changent de sens. Les transactions montrent un recul de 5,2%, avec des replis de 1,4% pour le résidentiel, de 14,5% pour le foncier et de 9,5% pour le commercial. Dans les grandes villes, les baisses les plus fortes ont été enregistrées à Meknès (40,8%), Agadir (22,8%) et Kenitra (17,8%). En revanche, des hausses ont été constatées par exemple à Marrakech et à Oujda, avec des taux respectifs de 12% et 10,8%.

 

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