« Yes we can », Imad Benmoussa fait rêver les Marocains
Sa nomination au plus haut poste de Coca-Cola France vient compléter un CV étoffé, suscitant l’admiration de ses pairs. A seulement 40 ans, ce Marocain qui collectionne les succès, côtoie les plus grands et ne semble pas près de s’arrêter en si bon chemin.
« Yes we can », Imad Benmoussa fait rêver les Marocains
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Houda O.M.
Le 11 février 2014 à 15h01
Modifié 11 février 2014 à 15h01Sa nomination au plus haut poste de Coca-Cola France vient compléter un CV étoffé, suscitant l’admiration de ses pairs. A seulement 40 ans, ce Marocain qui collectionne les succès, côtoie les plus grands et ne semble pas près de s’arrêter en si bon chemin.
«Sky is the limit.»
«Toujours plus haut, toujours plus loin ! » Si Imad Benmoussa devait revendiquer une devise, celle-ci figurerait sans doute dans son trio de tête.
Après 18 ans dans le secteur de la grande consommation et pas moins de 15 ans auprès du géant Coca-Cola, le jeune Marocain gravit scrupuleusement les échelons et se voit nommé à la tête de la filiale française du groupe. Une affectation indiscutablement à la hauteur de son talent selon des sources proches, contactées par Médias 24.
Un parcours édifiant…
Derrière un visage presque juvénile et un sourire entaché d’innocence se cache en effet un bourreau de travail. Imad Benmoussa est un «bosseur», un vrai, doté d’une surprenante «intelligence sociale», se remémorent des camarades.
D’autres n’hésiteront pas à employer un qualificatif simple et pourtant lourd de sens pour évoquer le Marocain : l’homme est tout bonnement «impressionnant», diront-ils. Une caractéristique qui ne semble pas volée à la lecture de son étonnant CV.
Titulaire d’un BTS de l’école française Icoges puis diplômé en 1996 de l’Ecole Supérieure de Gestion (ESG) de Casablanca, il intègre immédiatement le marché du travail. Il fait ainsi studieusement ses classes auprès du groupe Colgate-Palmolive en tant que chef de marque avant de découvrir la tentaculaire compagnie américaine Coca-Cola, davantage à la hauteur de ses ambitions.
S’il a en effet rapidement compris qu’une orientation internationale donnerait un coup de fouet à sa carrière, il n’en n’est, néanmoins, pas homme à brûler les étapes. Toutes les expériences étaient bonnes à prendre pour Imad Benmoussa.
Il fait donc ses premiers pas au sein de la firme Coca-Cola Maroc durant près de deux ans avant de postuler en dehors des frontières du Maroc. D’abord l’Algérie, où il occupe un poste de manager marketing, puis la Côte d’Ivoire pour étendre davantage ses compétences et exercer le poste de responsable marketing de la zone «Afrique de l’Ouest» ; s’ensuivent l’Egypte, l’Afrique Equatoriale, le Moyen-Orient et la France actuellement.
A chaque «escales», Imad Benmoussa engrange de nouvelles aptitudes et connaissances qu’il a rapidement su employer à bon escient. «Il a d’emblée su faire les bons choix» déclarent nos sources, lui reconnaissant son flair. Cependant, outre une multitude d’apprentissages techniques et professionnels, son parcours a également été jalonné d’aventures humaines.
… Au prix de nombreux sacrifices
Dans le sillage de ses années passées en Côte d’Ivoire, Imad Benmoussa assiste à l’embrasement d’un pays, happé par la guerre civile.
Un épisode troublant, dont il retient, notamment, le sang-froid de son supérieur hiérarchique, qui organisera l’évacuation de ses troupes en priorité. Il lui vouera alors une admiration sans failles et une loyauté indéfectible, apprend-on. Il paraît que les relations se tissent et se resserrent dans l’adversité…
Des liens forts qu’il retrouvera au Moyen-Orient, à la Business Unit, où il exercera la fonction de Directeur général à Dubaï. A cette riche expérience en matière de marketing, de stratégie, Imad ajoute une nouvelle, précieuse, corde à son arc.
Chez Coca-Cola France, il sera dans une position qui coiffera également les rouages de «l’embouteillage», un système complexe, une nouvelle case qu’il ajoutera à son CV.
Imad Benmoussa aurait pu, comme bon nombre de jeunes nantis, se reposer sur ses lauriers et fructifier des affaires familiales, il a choisi en revanche de suivre ses propres ambitions.
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