Accusations d'extorsion d’entrepreneurs espagnols au Maroc: le ministère de l’Industrie ibérique s’engage
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H.O.M.
Le 13 janvier 2014 à 14h58
Modifié 13 janvier 2014 à 14h58Des accusations de pratiques frauduleuses entachent à nouveau la réputation de l’entreprenariat au Maroc. Des investisseurs espagnols, en conflit depuis 2011 pour des affaires d’extorsions, d’escroqueries et de malversations, constitués en association, l’AAEM –association des affectés de l’extorsion au Maroc – ont été reçus par le ministère de l’Industrie espagnol, selon le quotidien El Faro.
Au cours d’un entretien officiel entre José Manuel Soria, conseiller du gouvernement espagnol, et Francisco Arratia, président de l’AAEM, il a été fait mention d’une promesse de médiation, de l’obtention de compensations financières et de la tenue prochaine d’une «importante réunion politique» pour trouver une issue satisfaisante à ces litiges.
Si les requérants lésés ont quitté cette table-ronde avec le sourire, ils notent néanmoins qu’aucun agenda n’a été fixé pour le déroulement de la réunion promise. Un bémol qui inquiète car la première tentative de résolution initiée par le ministère de l’Industrie espagnol date d’avril 2012. Bien que le ministère assure mettre tout œuvre pour défendre les intérêts des entrepreneurs espagnols à travers le monde, ce dossier complexe semble s’enliser.
En 2011, le président de l’AAEM n’a pas hésité à décrire le Maroc comme un «piège» pour les entrepreneurs espagnols et cite dans les colonnes d’un quotidien marocain les cas de la société Crotalon Construction en litige avec l’entreprise marocaine Socotraco, ainsi que l’exemple de Torreblanca Construction qui accuse Douja Promotion du géant marocain Addoha. Selon Francisco Arratia, ces pratiques «mafieuses» ont coûté près de 100 millions d’euros de manque à gagner à ses compatriotes, en 2011.
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