Les réfugiés syriens exclus des premières régularisations au Maroc
Le bureau des réfugiés et des apatrides a procédé, le mardi 17 décembre, à la remise des cartes de réfugiés à des ressortissants étrangers résidents au Maroc. Ce sont quelque 524 réfugiés en ont bénéficié.
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Amine Belghazi
Le 18 décembre 2013 à 16h28
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Le bureau des réfugiés et des apatrides a procédé, le mardi 17 décembre, à la remise des cartes de réfugiés à des ressortissants étrangers résidents au Maroc. Ce sont quelque 524 réfugiés en ont bénéficié.
Ces cartes provisoires ouvrent droit à l’obtention d’un titre valable pour une durée allant de 1 et 10 ans. Sur un total de 880 demandeurs d’asile, la première tranche de régularisation a concerné 524 cas, sur la base de 532 dossiers examinés entre le 25 septembre et le 21 novembre derniers par une commission ad-hoc.
«A partir du 2 janvier, les détenteurs de cartes de réfugiés pourront retirer leur titre de séjour auprès de l’administration,» nous a confié Mohamed Nechnach, président de l’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme.
Pour le moment, aucun chiffre exact ne permet de déterminer la répartition des cartes de réfugiés par origines. Néanmoins, Mohamed Nechnach nous certifie que «la majorité des dossiers traités pour le moment concernent des citoyens provenant de l’Afrique subsaharienne. » Et ajoute : «les détenteurs d’un titre de séjours pourront jouir de tous les droits que confère la législation marocaine. Le droit au logement, au travail, à la santé, etc. »
Cité par la MAP, un responsable à la préfecture de police de Rabat-Salé a confié que pour les réfugiés des pays arabes, européens et africains, les frais de dépôt des demandes varient de 100 DH pour un titre de séjour d’un an, à 1.000 DH pour celui de 10 ans, à l’exception de la Palestiniens et des Algériens qui ne paient que 100 DH pour un titre de séjour de 10 ans.
Pour autant, Mohamed Nechnach déplore un manque en ce qui concerne les mesures d’accompagnement et d’insertion, et s’inquiète pour la situation des réfugiés syriens: «ils répondent aux critères de réfugiés de guerre. Pourtant, ils sont exclus du programme de régularisation» souligne-t-il.
Pour rappel, cette campagne de régularisation intervient dans le cadre de la nouvelle politique nationale de migration, et concernera, outre les réfugiés, six catégories autres catégories d’immigrés.